Nous sommes tous des moutons

Nous sommes tous des moutons

Notre syndrome collectif de Peter Pan

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Ma montée de lait d’aujourd’hui porte sur notre sérieux problème collectif d’adultes infantilisés. Un comportement affligeant que nous manifestons étrangement sans fausse honte, et que les puissants exploitent sans retenue en se moquant de nous.

 

Un billet spécial de GRETA THUNDER, jeune blogueuse polémiste invitée

Mis en ligne le 11 mars 2023

 

Vous connaissez le « syndrome de Peter Pan » ? Il désigne une pathologie psychologique dont souffrent bon nombre d’individus dits « immatures ». Ceux-ci vivent tellement dans l’angoisse de s’assumer en tant qu’adultes responsables qu’ils choisissent plus ou moins inconsciemment de se conduire comme des enfants en bas âge ; et de laisser ainsi à d’autres personnes le soin de s’occuper d’eux.

 

De façon globale, les manifestations du syndrome de Peter Pan vont de simples comportements passagers bénins sans importance jusqu’à de sérieux problèmes de santé mentale en passant par diverses névroses pénibles à supporter (pour tout le monde) et qui nécessitent une aide thérapeutique pour tenter de s’en débarrasser.

 

En passant, lorsque j’ai fait mes recherches, les deux bras me sont tombés par terre en apprenant que certains adultes prenaient leur pied en se métamorphosant réellement en BÉBÉS. Vous avez bien lu : comme de vrais de vrais bébés ! Ils enfilent des couches, boivent du lait au biberon, sucent des tétines, rampent à quatre pattes, s’amusent avec des jouets de prématernelle et dorment dans des lits d’enfant. Certains cas lourds boivent même au sein ! Cette… comment la désigner ?... cette « pathologie » ?... bref, ce truc hallucinant porte le nom de « adult babies-diaper lovers » (ABDL). Et si j’en fais mention, c’est parce que 34 000 (!!) personnes en seraient apparemment des « adeptes » rien qu’en France.

 

Eh oui : la réalité de notre monde de malades dépasse encore une fois la fiction…

 

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En sommes-nous réellement rendus là en tant que sociétés à trouver ces images normales, sinon même sympathiques ? Genre : ben quoi, ils sont mignons, non ?

 

Bon, cela dit, l’objet de ce billet ne porte toutefois pas sur l’aspect individuel de ce syndrome, mais il est plutôt étudié sous l’angle des communautés. La question que je pose ici est celle-ci : se pourrait-il que les sociétés – même celles prises dans le sens de « nations » – se comportent collectivement comme ces névrosés qui agissent comme des enfants en bas âge ? Comme Peter Pan refusant de s’intégrer dans le monde des adultes ?

 

Force est de constater qu’il en est bel et bien ainsi.

 

NOTRE COMPORTEMENT SOCIAL INFANTILE

 

Les exemples d’infantilisation collective sont multiples et se retrouvent dans tous les secteurs de nos sociétés. Je n’en énumère ici que quelques-uns, cette liste pouvant se prolonger à l’infini :

 

— La tendance qu’ont beaucoup de gens à s’adresser aux personnes âgées comme s’ils avaient affaire à des enfants, notamment en leur parlant « en bébé » ; et l’absence aberrante de réaction des concernés, comme s’ils appréciaient eux-mêmes ce comportement à leur égard ; https://static.blog4ever.com/2019/02/850968/Infantilisation-personnes---g--es-2.jpg

 

— la propension qu’ont beaucoup de personnes ayant dépassé la soixantaine à prétexter leur âge et leurs capacités diminuées (souvent pas si diminuées que ça, la plupart du temps, d’ailleurs), en empruntant un ton plaintif, pour qu’on les prenne en pitié et en charge ;

 

— l’habitude des citoyens en général à demander (et même à exiger) que leur gouvernement intervienne pour résoudre tous leurs problèmes ;

 

— notre obéissance et notre docilité à nous plier de bonne grâce aux dizaines de milliers de lois et de règlements qui dictent toutes les facettes de nos vies ;

 

— toutes les recommandations infantiles que l’on nous adresse partout dans notre quotidien et que nous ne remarquons même plus tellement elles nous apparaissent normales :

 

  • les panneaux sur toutes les routes : « Roulez prudemment », « Attention, ralentissez », « Respectez les limites de vitesse », « Attention à nos enfants »… ;

 

  • les petits conseils maternels des animateurs de médias de masse lors de canicules : « Restez à l’ombre », « Buvez beaucoup », « Évitez les efforts trop intenses »… 

 

  • les mêmes petits conseils maternels des mêmes animateurs de médias de masse lors de baisses de température ou de tempêtes : « Habillez-vous chaudement », « Ne sortez qu’en cas de nécessité », « Conduisez lentement si vous prenez le volant »… ;

 

  • toutes ces affiches « Lavez-vous les mains » placardées dans les entrées de commerces et dans les salles de pause-café d’entreprises ;

 

  • ces jours-ci, justement… sur des dizaines de sites de médias de masse, je viens de voir passer encore une fois les sempiternelles recommandations maternelles pour que « nous ne soyons pas trop perturbés par le changement d’heure »… Pauvres ‘tits choux que nous sommes de devoir subir ce changement d’heure qui nous tombe dessus deux fois par année depuis plus d’un siècle. Nous faisons bien pitié…

 

Le summum de cette infantilisation à outrance de la société a été atteint pendant la farce covidienne. Durant tout le temps que s’est poursuivie cette période de panique généralisée (pour une maladie qui n’était qu’une variété de simple grippe, rappelons-le), la très vaste majorité des gens ont accepté de leur plein gré d’être pris complètement en charge par leurs gouvernants, qui sont alors devenus ni plus ni moins que leurs parents de fait. Des parents abusifs, qui plus est. Et ils se sont soumis à toutes leurs consignes débiles sans jamais réfléchir une seule seconde au bien-fondé de celles-ci. Exactement comme le font les enfants qui ne jugent ni ne remettent en question les directives de leurs parents, et qui s’y conforment sans dire un mot.

 

Et cela a été très loin… Nous avons même été, nous, le Canada, parmi les nations les plus infantilisées de la planète, Ottawa ayant été jusqu’à nous donner des conseils sur les façons de faire l’amour !! Tant et tellement que nous avons été la risée des autres pays. L’humiliation publique mondiale, quoi.

 

Avant cette crise dite de la covid, et comme pour la plupart de mes concitoyens québécois, je n’avais pas vraiment réalisé à quel niveau de gravité nous étions rendus dans cette propension à nous comporter comme des enfants en quête permanente de parents protecteurs.

 

Mais quatre événements m’ont toutefois mis cette triste (et affligeante et honteuse) réalité en pleine figure pendant cette période. De sorte que je n’en doute plus une seule seconde aujourd’hui…

 

1) « Ça va bien aller »

 

Ce « slogan » est apparu rapidement partout : bien en vue dans les fenêtres des maisons, collé sur les vitres des automobiles, partagé sur les réseaux sociaux, imprimé sur des tee-shirts, etc.

 

Il est né en Italie. Un organisme, du nom de Projetto Infanzia (« Projet pour l’enfance »), avait demandé aux enfants d’afficher un arc-en-ciel et ces mots à leur balcon. Une initiative qui a toutefois fait le tour du monde en deux temps trois mouvements dont, évidemment, ici, dans notre beau ‘tit Québec si mimi. Mais les adultes ont très vite pris la relève des enfants dans la diffusion de cette campagne de bonne intention. Probablement parce qu’ils se sont eux-mêmes identifiés aux symboles représentés par l’expression et par l’image :

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Le gnome de service des mondialistes arborant son air niais habituel et son petit « ça va bien aller » personnel

 

 Ça va bien aller… Ce sont les paroles que disent toutes les mères à leurs enfants apeurés, en les entourant de leurs bras protecteurs, pour les rassurer lorsque ceux-ci sont en pleurs devant le moindre indice de menace.

 

— L’arc-en-ciel… N’est-ce pas le même que celui de l’émission des Bisounours qui s’adresse aux enfants de cinq à six ans ?

 

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2) Les commentaires des Facebookeurs

 

Ça n’en finissait plus…

 

Des « Ça va bien aller » par ci ; des « J’ai enfin eu ma dose » par là… Des « Merci, monsieur Legault » par ci ; des « Merci, monsieur Arruda », par là…

 

Pendant les deux années (surtout) qu’a duré cette période historique, nous avons assisté sur les réseaux sociaux à une véritable orgie de messages tous plus enfantins les uns que les autres, révélant ainsi, et encore une fois, notre pathétique degré de maturité en tant que peuple.

 

Tous les commentaires que j’ai vu passer peuvent toutefois se résumer en un seul, soit celui d’une Facebookeuse (le parfait archétype de la victime du syndrome de Peter Pan) qui, dans un élan venu du fond du cœur, s’était hardiment écriée « qu’on pouvait se compter chanceux que des personnes intelligentes prennent soin de nous ». Les personnes intelligentes en question étant évidemment notre premier sinistre Legault et notre gnome Arruda national.

 

Dans un tout petit bout de phrase de treize (13) mots seulement, cette internaute avait réussi le tour de force d’énoncer trois (3) principes clairs de l’adulte parfaitement infantilisé, et apparemment fier de l’être :

 

1) elle se considérait elle-même comme peu intelligente ;

 

2) elle désirait qu’on prenne soin d’elle ;

 

3) elle s’estimait chanceuse d’être prise en charge par quelqu’un d’autre.

 

Bref, elle avait exprimé ce qu’un enfant de dix ans aurait dit de sa relation avec ses parents d’amour si on l’avait interrogé là-dessus.

 

3) La personnalité publique qui aime qu’on lui dise quoi faire et comment le faire

 

Il s’agit de la chanteuse québécoise Guylaine Tanguay qui, au cours d’une émission, avait déclaré de façon hyper-candide qu’elle adorait les règles qu’on lui imposait parce que « ça l’empêchait de réfléchir par elle-même ».

 

Vrai comme je suis là. Je le jure : croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer.  La preuve est ici.

 

Jusque là, je croyais que les individus qui étaient aux prises avec le syndrome de Peter Pan en avaient un peu honte, au fond, et qu’ils s’arrangeaient comme ils le pouvaient pour que personne ne s’en rende compte. L’on comprendra alors qu’entendre cette chanteuse en train de l’annoncer fièrement devant tout son public m’a fait l’effet d’une onde de choc. Était-elle la seule dans son cas ? me suis-je tout à coup demandé, un peu inquiète.

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La chanteuse Guylaine Tanguay

qui a horreur de devoir réfléchir

 

Une fois remise de mes émotions, j’ai commencé à observer plus attentivement autour de moi. Et force m’a été de constater que les adultes avaient effectivement peur (ou horreur) de réfléchir. Ou peut-être tenaient-ils pour acquis qu’ils étaient dans l’incapacité de le faire.

 

La preuve étant qu'au cours de la même farce covidienne, et devant le flot de consignes incohérentes et contradictoires qu’ils recevaient de la part de leurs dirigeants, ils ne semblaient pas le moins du monde incommodés, continuant à vaquer à leurs occupations tout en se conformant quotidiennement à toutes les règles absurdes qui changeaient sans préavis du jour au lendemain. Ce manque intégral de raisonnement a atteint son paroxysme au cours de la campagne de marketing du poison expérimental. Les gens ont alors réellement fait la queue pour se faire injecter un truc dangereux dans leur corps tout en sachant très bien que ce produit ne les protégeait en rien contre la maladie qu’ils avaient peur d’attraper (puisque les injecteurs eux-mêmes le leur disaient).

 

Comment expliquer ce comportement sans évoquer le résultat de décennies d’infantilisation collective ?

 

4) Bonjour les poussinots, bonjour les poussinettes

 

Lorsque j’étais jeune, mes parents me faisaient écouter les vieilles émissions de Passe-Partout qui passaient en replay. Dans celles-ci, il y avait un personnage, un zèbre, plutôt, qui s’appelait Alakazou et qui enseignait certaines choses de la vie aux gamins en utilisant évidemment un langage enfantin.

 

Eh bien, quelle n’a pas été ma stupeur de revoir ce zèbre qui parlait à la télévision lors de la fameuse plandémie !

 

Ce n’était pas Alakazou lui-même, bien sûr, mais un autre zèbre du même acabit : Arruda-le-clown, en l’occurrence. Et ce personnage grotesque expliquait la « dangerosité » du virus à des adultes comme s’il s’adressait aux auditeurs de mon ancienne émission pour enfants. Je mets directement la preuve ci-dessous pour les sceptiques.

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Lorsque j’ai été témoin de ces scènes, je me suis dit : « Là, enfin, ça y est ! C’est la goutte qui fait déborder le vase. Les gens vont enfin se révolter ! Ils vont hurler leur indignation : y’en a marre qu’on nous prenne pour des bébés ! Nous sommes des adultes, quoi ! Ça suffit l’infantilisation ! »

 

Eh bien, non…

 

Il n’y a eu aucune réaction de la sorte. AUCUNE. Pas le moindre milligramme de révolte. Horacio parlait en bébé aux citoyens et aux journalistes du Québec, et tout ce beau monde l’écoutait avec des tronches de gamins hypnotisés par l’écran de la télé… Et plus que ça encore : ils le considéraient comme leur héros !

 

Et moi, comme un bébé aussi, je pleurais, mais de honte, pour ma part.

 

Dire qu’en France, me disais-je, ils ont des médecins tels que Didier Raoult, Christian Perronne, Jean-François Toussaint, Alexandra Henrion-Caude, Laurent Toubiana, Louis Fouché. Et nous ici, nous n’en avons qu’un seul : et c’est Alakazou…

 

Et nous l’idolâtrons, en plus…

 

(J’exagère un peu. Nous avions bien sûr le Dr Robert Béliveau. Mais qui l’écoutait, lui, à part la petite frange de réveillés ?)

 

COMMENT AVONS-NOUS PU DESCENDRE AUSSI BAS ?

 

Personnellement, je vois deux responsables à cette infantilisation collective des adultes : nos dirigeants (quels que soient ceux-ci) et nous-mêmes, les adultes en question.

 

L’œuvre des gouvernants

 

L’une des dix célèbres stratégies de manipulation des masses énoncées par Noam Chomsky et que l’on retrouve partout sur Internet s’énonce ainsi : « S’adresser au public comme à des enfants en bas âge ».

 

Cette stratégie a fait mille fois ses preuves.

 

Pour avoir été mise en application partout dans le monde, il a été prouvé hors de tout doute que lorsque l’on parle et que l’on agit avec un adulte comme s’il avait le quotient intellectuel d’un enfant, celui-ci a tendance à réfléchir et à réagir comme tel. Et quoi de plus merveilleux à contrôler, pour un gouvernement, que des citoyens avec un QI et un comportement d’enfants de prématernelle ?

https://static.blog4ever.com/2019/02/850968/Photo-09---Chomsky--Noam.jpgNoam Chomsky intellectuel américain,

né en 1928

 

Rappelons que des enfants de cet âge-là, à part de chialer quand ont touche à leurs bébelles, ça ne se révolte pas, ça ne contredit pas leurs parents et ça se calme très rapidement lorsqu’on les menace d’aller dans le coin. Quand ils sont trop excités, on les installe devant la télé ou des jeux vidéos et ils deviennent zombis pendant des heures (ce qui représente justement une autre stratégie de Chomsky : « Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise »).

 

Conséquemment, et c’est exactement le résultat escompté, ça laisse les grandes personnes faire ce qu’ils veulent en paix.

 

Nos gouvernants (les marionnettes et les mondialistes qui les manipulent), qui connaissent ces dix stratégies par cœur depuis longtemps, et toutes les autres (car il y en a beaucoup d’autres, en effet), ont mis celle-ci de tout temps en pratique en baissant graduellement les niveaux de scolarité de leurs citoyens, en les encourageant à passer leurs soirées devant la télé à regarder des émissions insipides, et en encadrant tous les aspects de leur vie par des milliers de règlements…

 

Je parierais personnellement n’importe quoi que la firme McKingsey a « ordonné » par mémo à nos deux clowns, Legault et Arruda, de nous traiter comme tels lors de la plandémie. Cela expliquerait l’image réconfortante de bon gros papa que s’était donné le premier sinistre pour « rassurer » ses enfants,  pendant qu’il les gérait d’une main de fer. Ainsi que de l’aberrant comportement de l’autre twit, Alakazou, qui y allait de ses explications « scientifiques » à ses classes de 1ère année en disant que le méchant virus allait nous sauter dans le dos, et que nous pouvions tuer grand-moman sans le savoir.

 

S’il y a eu une intense période d’échanges de « guili guili goulou goulou » entre le gouvernement et nous (et dans les deux sens), c’est bien pendant ces deux-trois années-là.

 

L’œuvre des citoyens eux-mêmes

 

À ma grande honte, j’avoue ici que j’ai déjà moi-même agi de cette façon. Eh oui…

 

Étant de tendance naturelle gauchiste depuis que j’ai l’âge de raison, j’ai toujours revendiqué davantage d’interventions de l’État pour remédier à tous les problèmes de la société. Il me semblait alors que l’équité, que la justice et que la bataille contre la pauvreté passaient par ces gens qui faisaient les lois.

 

Grossière erreur. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa

 

En fait, plutôt que de promouvoir notre autonomie individuelle et sociale, j’étais moi-même à la recherche de parents pour prendre soin de nous.

 

Et pendant ce temps-là, je ne m’étais pas aperçue que plus on donne de pouvoirs aux institutions, et plus celles-ci deviennent avides, et cupides, et corrompues, et que le bien-être de leurs citoyens devient rapidement le dernier de leurs soucis. C’est quasiment une loi divine.

 

C’est un bonhomme du nom de John Emerich Edward Dalberg-Acton qui a dit un jour cette phrase qui allait devenir célèbre : « Le pouvoir tend à corrompre ; le pouvoir absolu corrompt absolument ». Cette maxime a été corroborée des millions de fois par le vécu politique. TOUJOURS.

 

Je le savais, pourtant. Mais pas assez, faut croire. Lorsque je l’ai pleinement réalisé, le mal était déjà fait.

 

J’étais comme la grenouille que l’on avait déposée doucement dans un chaudron d’eau tiède et sous lequel on avait commencé à augmenter très graduellement la chaleur. Je n’avais absolument pas remarqué que j’étais en train de cuire à ce point.

 

J’ai heureusement pris conscience de ma mauvaise posture juste avant qu’il ne soit trop tard, et je suis sortie du chaudron comme une sauterelle. Il était moins une. Cette expérience a été un véritable choc, et une énorme leçon de vie : j’ai eu l’impression d’avoir vieilli de plusieurs années en quelques minutes (merci covid).

 

Mais il était peut-être trop tard, de toute façon. Aussi loin que porte mon regard aujourd’hui, je vois partout d’autres grenouilles qui sont en train de bouillir sans s’en rendre compte tout en babillant des « guili guili goulou goulou ».

 

Oh, j’en aperçois bien quelques-unes qui jaillissent hors de leurs chaudrons de temps à autre, comme je l’ai fait moi-même. Mais il me semble que c’est trop peu pour le temps qu’il nous reste.

 

Car le temps est presque venu, en effet, de l’avènement de la puce électronique sous-cutanée qui fera de nous de « bons citoyens » obligés (ou fiers de l’être, c’est selon), comme en Chine.

 

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Et notre infantilisation, qu’on le veuille ou non, prendra alors désormais force de loi et elle sera officielle pour TOUT LE MONDE : autant pour les vrais adultes que pour ceux qui seront demeurés infantilisés de toute façon...

 

 



11/03/2023
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