Nous sommes tous des moutons

Nous sommes tous des moutons

Nous sommes nivelés par le bas, et pathétiques

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Je m’exprime ici au nom de tous les endormis qui semblent se complaire dans la médiocrité, et je leur demande : vous n’en avez pas marre de toujours faire partie de la communauté des loosers ?

 

 

Un billet spécial de GRETA THUNDER, jeune blogueuse polémiste invitée

Mis en ligne le 5 mars 2023

  

 

Il y a « niveler par le bas » en tant qu’individus, et il y a « niveler par le bas » en tant que société. Je fais la différence, même si, au bout du compte, les deux finissent toujours par se rejoindre nécessairement un moment donné.

 

La personne qui nivèle par le bas vise le minimum en faisant le moins d’efforts possible, et sans jamais démontrer le moindre signe d’ambition dans son évolution en tant qu’être humain. Autrement dit, cette personne se comporte en parfait looser.

 

De telles gens existent. On en rencontre partout. Cela importerait peu étant donné que leur vie leur appartient, et qu’ils peuvent bien en faire ce qu’ils en veulent. C’est triste pour eux, oui, d’accord, mais comme nous sommes apparemment dans un pays libre, si c’est la médiocrité qui les branche, alors grand bien leur en fasse, non ?

 

Mais là où ça devient problématique, c’est quand les sociétés entières décident délibérément de se positionner au même niveau que ces loosers, par solidarité, par mimétisme, ou pour je ne sais quelle autre raison. Une situation qui est malheureusement omniprésente dans nos nations occidentales. Dont la nôtre : le Québec.

 

Avouons-le franchement : nous sommes en effet une méchante gang de loosers, nous, les Québécois. Je parle en général, bien sûr, et j’exclus la petite frange de rebelles qui se tient debout envers et contre tous, et qui se bat pour rehausser le niveau d’excellence de ses concitoyens.

 

Et ce n’est pas d’hier que nous nivelons ainsi par le bas. En fait, ceux qui connaissent notre histoire savent que cette attitude a toujours fait partie de notre ADN.

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Image d’un coffret de DVD de Radio-Canada relatant l’histoire de la Révolution tranquille

 

Il y a pourtant eu une période où nous aurions pu modifier ce destin qui nous colle à la peau depuis des lustres. Au début des années 60, il s’est en effet passé un événement prometteur que nous avons appelé la « Révolution tranquille » (un nom qui est d’ailleurs à l’image de notre peuple : des gens qui jappent beaucoup, mais qui ne mordent pratiquement jamais). Je n’étais pas née à ce moment-là, mais j’ai étudié la chose, et ce que j’ai appris ne fait pas beaucoup honneur à nos ainés, les boomers.

 

Lorsque les Québécois de cette époque sont sortis de la « grande noirceur » en prétendant qu’ils étaient désormais suffisamment autonomes pour vivre comme des adultes responsables, c’était l’occasion rêvée pour eux de bâtir quelque chose d’exceptionnel en tant que peuple. Mais qu’ont-ils fait à la place ? Mis à part le bon coup de la nationalisation de l’électricité, ils ont décidé de reconstruire le reste en nivelant le pays par le bas, c’est-à-dire en évoluant selon le point de vue des maillons les plus faibles de la chaine sociale. En d’autres termes, les promesses issues de cette « révolution » se sont finalement avérées de vulgaires pétards mouillés (lire également ce court article écrit par un professeur-historien qui traite de ce sujet sous un autre angle).

 

Depuis ce temps, autant les gouvernements ont passé leur temps à infantiliser les citoyens, autant eux-mêmes, les citoyens, ont sans cesse braillé pour que les gouvernements prennent leurs problèmes individuels en charge. Ce qui s’est avéré du grand donnant-donnant dans une sorte de partenariat de bas étage.

 

Et ce qui a abouti à la déplorable situation dans laquelle nous pataugeons encore à ce jour.

 

Des exemples de notre nivellement par le bas ? Facile : il y en a à la tonne…

 

— Au lieu de prendre les moyens énergiques pour faire de nous des personnes instruites, nous avons diminué nos standards académiques année après année, à tel point que notre proportion d’analphabètes fonctionnels est aujourd’hui de 46 %. C’est-à-dire qu’un Québécois sur deux n’est même pas capable de lire et de comprendre ce court texte de quelques lignes que je suis en train d’écrire en ce moment. Édifiant, non ?

 

— Au lieu de nous démener pour faire de nous une société de citoyens autonomes et responsables, nous avons choisi d’être un peuple de pleurnichards constamment à la recherche de parents de remplacement pour régler tous nos menus problèmes à notre place. Ce comportement infantile a éclaté au grand jour de façon ultra-évidente avec la récente « crise de la covid » pendant laquelle nous avons été heureux et soulagés qu’un « brave type » comme papa Legault prenne soin de nous à cause d’une peur d’attraper la grippe.

 

— Au lieu de nous intéresser à la politique et à la sauvegarde de notre démocratie, nous nous vautrons chaque soir devant la machine à abrutir les cerveaux en nous goinfrant d’émissions insipides qui réduisent notre quotient intellectuel à celui d’enfants en bas âge.



— Au lieu de nous pencher sur le sort du monde et de proposer des solutions pour aider à l’améliorer, nous nous inquiétons pour « nos REER et pour le taux de pH dans nos piscines » (expression de feu Pierre Falardeau, réalisateur des films Elvis Gratton) et nous épions nos voisins en les jalousant lorsqu’ils semblent mieux réussir que nous.

 

— Plutôt que d’assumer leur rôle de 4e pouvoir, nos journaleux de masse ont sciemment décidé de se prostituer en devenant de vulgaires scribouilleurs de propagande au service des puissants. Et nous, au lieu de les bannir de notre vie, nous continuons bêtement de les lire et de les écouter.

 

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Pierre Falardeau 1946-2009

— Au lieu de vivre une existence moralement (ou même spirituellement) élevée, nous préférons jouir jusqu’à plus soif de la société de consommation en nous endettant  comme des compulsifs pour en profiter, tout en contribuant à épuiser sans vergogne les ressources naturelles de la planète.

 

— Au lieu de nous occuper nous-mêmes de l’éducation de nos enfants, nous laissons ce soin à l’école, au gouvernement, aux wokes et aux drag queens.

 

N’en jetez plus, la cour est pleine. J’arrête donc ici.

 

Le fait d’être un peuple de dociles, de peureux de moutons et de loosers n’est pas sans conséquence. Ce n’est pas un hasard, par exemple, si nous avons été l’un des endroits sur la Terre où les mesures « contre la covid » ont été les plus loufoques et les plus draconiennes.

 

Toujours sur le sujet de cette covid, si nous avions été des battants et habitués d’avoir un sens critique élevé, nous aurions tout de suite mis le holà sur les décisions liberticides qui nous ont été imposées pendant cette comédie. Mais des dizaines d’années de lecture du Journal de Montréal et d’écoute de télé-réalités à la con avaient déjà réussi à niveler notre niveau d’analyse jusqu’au ras des pâquerettes, c’est-à-dire jusqu’à celui d’un gamin de cinq ans. Avec le résultat (logique) qu’au lieu de nous insurger contre les abus de pouvoir, nous avons plutôt collé des arcs-en-ciel de Bizounours dans nos fenêtres et nous avons joué à la police contre ceux qui portaient leurs masques de papier en dessous du nez dans les magasins.

 

Et ce pathétique nivelage vers le bas continue de plus belle encore aujourd’hui : sans jamais fournir le moindre effort de recherches personnelles, nous répétons comme des abrutis ce que TVA-nouvelles nous inculque à grands renforts quotidiens de brainwashing : que le climat est en train de changer à cause du CO2 ; que Vladimir Poutine est le pire monstre que l’Histoire a connu ; que nous avons raison d’envoyer des armes à un pays que nous ne sommes même pas capables de situer sur une carte… Nous serons en plus les premiers à nous faire injecter la puce sous-cutanée électronique dans le poignet lorsqu’on nous demandera de le faire.

 

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Ce qui nous attend bientôt si nous persistons à niveler par le bas

Comme dit Jean Leloup dans l’une de ses chansons : Le monde est à pleurer.

 

Et c’en est désespérant…

 

Si cela peut nous consoler, nous ne sommes pas le seul peuple sur la planète à agir de la sorte. Niveler par le bas semble être un processus plus ou moins automatique et généralisé au sein de toutes les nations occidentales. Il est évidemment voulu et encouragé par les politiciens pour qu’on leur fiche la paix pendant qu’ils « gouvernent » à leur guise. Mais il est aussi désiré par nous-mêmes, les citoyens, pour ne pas perdre nos petits acquis de pacotille. Et si nous n’avons pas honte de notre comportement, c’est bien parce que tout le monde « est pareil » et que nous passons ainsi inaperçus au milieu du troupeau de moutons. Ce qui est bien commode pour nous donner bonne conscience.

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Un homme d’envergure a toutefois compris cette déplorable situation au sein du pays qui l’a vu naitre, et il a décidé de prendre des mesures pour la modifier. Ce personnage plus grand que nature est le président Trump. Le slogan de son mouvement est : « Make America great again » qui fait référence aux États-Unis en tant que pays, bien sûr, mais également en tant que peuple. Ce slogan pourrait aussi se traduire ainsi : « Nivelons nos standards d’excellence par le haut, et redevenons enfin dignes des êtres humains que nous sommes. »

 

Feu John F Kennedy allait exactement dans le même sens avec son désormais célèbre : « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous ; mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays ».

 

De ce côté-ci de la frontière, nous sommes encore à des années-lumière ne serait-ce que d’envisager cette idée.

 

Mais des gens se battent néanmoins pour qu’il en soit ainsi. Nous les connaissons sous les étiquettes méprisantes de complotistes, d’édentés, de coucous, d’extrême droite...

 

En dépit de toutes ces épithètes humiliantes qu’ils subissent de la part de leur propre gouvernement et de leurs propres concitoyens qui les répètent comme des perroquets, ces résistants croient malgré tout à l’idée que nous réussirons un jour à nous transformer vers le mieux. Et ils se démènent pour que ce soient les loosers qui s’élèvent vers l’excellence des battants. Et non pas le contraire, comme c’est sans cesse la tendance naturelle de l’être humain.

 

Ils vivent en somme avec l’idéal (utopique ?) de nous sauver malgré nous.

 



05/03/2023
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