Nous sommes tous des moutons

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Il n’est pas facile d’être un mouton noir qui refuse d’aller à l’abattoir sans dire un mot. Tous les bergers sont contre lui, ainsi que tous leurs chiens de garde, et surtout tous les moutons blancs du troupeau qui marchent vers leur propre malheur en l’obligeant à cheminer avec eux, et même en le conspuant.

Un billet spécial de GRETA THUNDER, jeune blogueuse polémiste invitée

Mis en ligne le 8 avril 2023

Les résistants que nous sommes ne l’ont pas facile, c’est le moins que l’on puisse dire… C’est du moins le constat que j’ai établi l’autre soir, alors que j’étais dans un état psychique particulièrement vulnérable.

Je parcourais mes plateformes habituelles (Twitter, Telegram…), et ce soir-là, pour faire exprès, il n’y avait que des mauvaises nouvelles qui défilaient devant mes yeux harassés de fatigue. Remarquez que c’est pratiquement toujours comme ça (pour les mauvaises nouvelles), mais étant d’un caractère plutôt batailleur, je parviens généralement à garder le moral malgré tout en puisant dans ma réserve d’énergie tout en me défoulant à l’aide de mes légendaires coups de gueule (blague). Mais cette fois-là, allez savoir pourquoi, j’ai eu un gros coup de mou, et ça m’a foutu un cafard du diable. Et j’ai en outre sombré dans une déprime carabinée en même temps que je n’ai pas pu retenir quelques larmes.

J’ai finalement tout fermé et je me suis trainée jusqu’à mon lit avec une douleur dans l’estomac qui m’a empêchée de trouver le sommeil. Ce qui a libéré un hamster qui s’est mis à tourner en rond dans ma tête comme un malade. Vous avez nécessairement vécu ça vous-mêmes au moins une fois à un moment quelconque de votre vie.   En ce qui me concerne, pendant cette insomnie prolongée, j’ai fait le bilan de notre combat contre les psychopathes mondialistes. Ce qui n’a pas du tout contribué à apaiser mon spleen. Au contraire.

Je dresse ci-dessous la liste de tous les items que j’ai inventoriés cette nuit-là dans la colonne « passif » de notre bataille. Je vous avertis tout de suite que cet exercice a été déprimant au cube et que, de ce fait, cette chronique n’est pas vraiment réjouissante. Cela dit : ceux qui ont tendance à se décourager rapidement devraient arrêter leur lecture ici même et passer à autre chose. Mais comme le dit quelquefois Alexis Cossette-Trudel : même si la réalité est difficile à affronter, il faut lui faire face bravement pour connaitre son ennemi. Mais j’avoue qu’il y a des moments plus faciles que d’autres pour regarder cet adversaire dans les yeux et se sentir la force de lui tenir tête. Ce qui n’était pas du tout mon cas ce soir-là tellement il m’apparaissait invulnérable.

Le bilan général de mes cogitations mortifères comprenait néanmoins certains points positifs auxquels je me suis raccrochée comme à une bouée de sauvetage. Je terminerai ce texte avec eux, histoire de ne pas paraitre cent pour cent défaitiste et vaincue.

Alors voilà, pour ceux qui ont le courage et le moral de continuer à lire…

Les gouvernants, pour commencer…

Que dire de ces deux ignobles personnages : Justin « Selfie » Trudeau à Ottawa, et François « Gros papa rassurant » Legault à Québec ? Deux merdes d’arrivistes minables et corrompus qui ont préféré passer à l’Histoire en tant que traitres à leur nation plutôt qu’en véritables chefs d’État inspirants. Deux nullissimes larbins de service sous les ordres des psychopathes mégalomaniaques qui se sont donné comme mandat d’asservir les populations de la Terre entière.

Si nous vivions dans un authentique pays démocratique, nous nous serions déjà débarrassés de ces sous-fifres lors des dernières élections. Mais ces deux guignols sont pourtant encore là après TROIS ANS de despotisme total. Et ils sont intouchables du fait qu’ils détiennent d’énormes pouvoirs qui leur permettent de rester solidement en place tant qu’ils le voudront, et de continuer à faire la pluie et le beau temps à la tête de notre nation. Des pouvoirs que nous sommes impuissants à leur enlever pour toutes sortes de raisons, nous, les citoyens lambda de cette société de dociles et de soumis. Et le pire est que, même s’ils quittaient d’eux-mêmes les trônes sur lesquels ils sont assis, ils seraient immédiatement remplacés par deux marionnettes clonées à leur effigie. Car ils sont comme l’hydre à plusieurs têtes de la légende : aussitôt une tête est-elle coupée, aussitôt une autre semblable repousse-t-elle à sa place.

Qu’en est-il de nos élus (de nos députés ordinaires) maintenant ?

Mais que veut dire ce mot, « élus », tout d’abord ? En sachant que les élections sont truquées d’un bout à l’autre du processus, il est absurde de les appeler de cette façon. D’autre part, n’est-ce pas outrageant de voir cette bande d’insignifiants parasites rassemblés dans ces deux cages à poules de Québec et d’Ottawa, où ils votent en toute « légalité » des lois qui nous asservissent de jour en jour davantage, et ce, avec notre propre bénédiction de moutons crédules ?

Qui reste-t-il aujourd’hui dans ces deux lupanars que sont les serres de plantes vertes d’Ottawa et de Québec pour prendre la défense du peuple ? PERSONNE.  

Je passe maintenant à la « justice »…

Quelle justice ? Les juges canadiens et québécois sont nommés par le gouvernement. Et en vertu du principe bien connu qu’« on ne mord jamais la main qui nous nourrit », n’est-ce pas là, en partant, l’argument massue pour affirmer qu’aucune justice ne sera jamais rendue contre ces gens qui sont au pouvoir ? Poser la question, c’est y répondre.

On vient justement d’être témoin de cette parodie de justice avec la Commission Rouleau sur les mesures d’urgence décrétées par Selfie Trudeau à l’encontre des camionneurs à Ottawa. Et on le sera de nouveau très bientôt avec cette autre enquête publique (si elle a lieu) sur l’infiltration chinoise au sein du gouvernement Trudeau. 

Peu importe comment l’on s’y prendra, tant que les juges seront nommés et payés (et soudoyés) par les gouvernants en place, aucun jugement ne renversera jamais les décisions de ces mêmes gouvernements. JAMAIS. Croire le contraire, c’est croire encore au Père Noël.   C’est d’ailleurs pour cette raison, et sauf le respect que je dois à Stéphane Blais, que je n’ai aucune confiance dans les chances de réussite du combat que mène ce dernier en se servant de la voie juridique. C’est peine perdue.

Que dire maintenant des merdias de masse ?

Mine de rien, je viens de passer à travers les quatre pouvoirs d’une soi-disant démocratie : les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. Normalement, chacun de ces pouvoirs est là pour surveiller et dénoncer (et contrer) les dérives des trois autres. Or, avec le temps, l’argent sale a fait en sorte qu’ils sont maintenant associés dans un vaste cartel de corruption et de despotisme et qu’ils se protègent l’un l’autre contre tout danger potentiel provenant de l’extérieur (autrement dit : contre nous, le peuple). Le pouvoir étatique corrompu au grand complet est tout puissant et verrouillé à l’intérieur d’un bunker bétonné de totalitarisme, de trafic d’influence et de perversion. C’était comme ça en mars 2020, et c’est toujours plus que jamais comme ça aujourd’hui. Ça n’a pas bougé d’un poil en trois ans !

Mais ce n’est pas tout…

Les années passant, le Goliath devant nous a également soudoyé et mis dans sa poche tous les postes-clés de nos institutions. Les centrales syndicales, par exemple, et surtout le Collège des médecins qui a depuis longtemps un droit de vie ou de mort sur ses membres, et qui n’a aucune réticence à exercer ce pouvoir tyrannique. On l’a très bien vu avec la « crise de la covid » : la moindre incartade de la part d’un médecin, le moindre commentaire de sa part qui irait à l’encontre du discours gouvernemental, la moindre initiative médicale que prend normalement tout médecin qui se respecte… et c’est la radiation à vie. C’est le régime de la terreur. Rien de moins.

Je n’ai jamais eu l’occasion de parler à un médecin à propos de cette situation, et je serais curieuse de connaitre leur point de vue, et comment ils ont vécu avec leur conscience lorsqu’on les a forcés à injecter leurs patients avec le venin expérimental. Mais peut-être serais-je terriblement déçue d’apprendre qu’ils s’en foutaient comme de leur première blouse médicale, pourvu que leurs émoluments soient régulièrement déposés dans leurs comptes bancaires.

Ce qui m’amène à aborder le dernier item de cette liste de points négatifs à te rendre pessimiste le plus dépressif des Jérémie (1).

Au cours des trois années précédentes, nous avons assisté à l’éclosion de la maladie la plus virulente et la plus destructrice de toute l’histoire de l’Humanité. Il n’est pas du tout ici question de la terrrrrrible coooovid, qui n’était qu’une simple grippe ordinaire. Je fais plutôt référence à ce fléau qui sévit sur la Terre depuis des millénaires et que l’on nomme ironiquement la maladie de l’Hommerie…

Hommerie (Larousse) : bassesse, corruption de l’homme

Jamais nous n’avons été autant témoins des effets dévastateurs de cette affection que depuis mars 2020. Toutes les couches de la société ont été attaquées par ce virus.

Comme il vient d’être démontré, ce virus a tout d’abord fait de terribles ravages parmi les politiciens, les juristes, les journalistes et tous les gens occupant des postes-clés importants de pouvoir, mais ils n’ont pas été les seuls, et tant s’en faut. Une panoplie d’artistes, par exemple, et d’autres personnages publics (médecins et « spécialistes » en tous genres) ont profité de cette crise pour avoir leur heure de gloire devant les caméras, et pour se faire un paquet de fric par la même occasion, sur le dos de leurs compatriotes. 

Et que dire des citoyens lambda de base ? Une fois aux prises avec la maladie de l’Hommerie, les personnes infectées (il y en a eu des milliers) ont aussitôt jeté leur trop-plein de venin colérique sur leurs propres confrères et consœurs. Ça a été automatique : ils n’ont pas réagi différemment, en fait, pendant cette période, que certains Français collabos l’ont fait pendant l’Occupation allemande de 40-44. De cette façon, si le gouvernement avait ordonné la déportation des « non-vax » vers les camps d’extermination, ils se seraient fait une joie de collaborer avec les autorités pour les dénoncer. L’Hommerie dans toute sa splendeur, oui, et félicitations à notre grand peuple québécois pour son comportement exemplaire de mouton basique qui a été (et qui est encore aujourd’hui) un modèle de pauvres perdants pour toutes les nations de la Terre.

Bref, comme on dit lorsque les événements ne sont pas de notre côté : ça va pas ben pantoute.

Gagnerons-nous ce combat contre les puissants, finalement ? Vu sous cet angle, il faut être optimiste en ta pour le croire…

Car, en plus (et n’en jetez plus, la cour est pleine !), que faisons-nous nous-mêmes concrètement, les résistants, pour contrer ce système qui nous conduit directement à la catastrophe ? Réponse : les lanceurs d’alerte… alertent en faisant des vidéos ; et nous, de notre côté, nous les écoutons et nous nous partageons l’information – quand ça nous tente. Et nous chialons. Ah ça, pour chialer, nous chialons beaucoup – mais entre nous, toujours.

Et pendant que nous nous partageons des vidéos, que nous nous indignons et que nous chialons entre nous sur les réseaux sociaux, l’agenda mondialiste, lui, avance inexorablement, et les hypnotisés n’arrêtent pas de dormir au gaz. Je résume :

— nous sommes encore aujourd’hui menés par le même régime dictatorial que voilà trois ans sans que la situation ait évolué d’un iota pendant tout ce temps ;

— nous continuons de participer volontairement à cette grosse farce que sont les élections ; et nous remettons nous-mêmes au pouvoir ceux-là mêmes qui votent les lois qui nous asservissent ;

— nous nous fions toujours aux tribunaux pour obtenir justice ;

— les médias de masse désinforment, calomnient, et carburent à fond dans la propagande gouvernementale ;

— les voix discordantes sont constamment censurées à grande échelle non seulement par les médias mainstream, mais également par les réseaux sociaux les plus influents ;

— les médias s’attaquent aussi sans merci à nos lanceurs d’alerte les plus populaires en détruisant systématiquement leur réputation ;

— nous ne pouvons aucunement compter sur notre peuple qui est l’une des nations les plus moutonnières, les plus dociles et les plus loosers de tous les pays occidentaux ;

— nous devons en outre combattre la méchanceté gratuite d’une partie honteuse de nos propres concitoyens qui n’ont rien de plus important à faire dans leur pauvre vie sans envergure que de nous persécuter anonymement et de nous troller sur les réseaux sociaux ;

— l’agenda woke va bon train sans que nous levions le moindre petit doigt (sauf de chialer entre nous) pour l’empêcher de faire ses ravages dans la société qui est en train de dégénérer : la folie des « genres » a le vent en poupe ; les hommes participent à des compétitions sportives pour femmes (et les remportent, bien sûr) ; des caricatures monstrueuses d’êtres humains (les drag queens) lisent publiquement des histoires à nos gamins, et elles sont présentes dans toutes les activités culturelles…

— Nous nous dirigeons allègrement vers l’injection de la puce sous-cutanée qui prendra rapidement le contrôle de tous nos faits et gestes ; ce qui ouvrira toute grande la porte au « passeport du bon citoyen », comme le vivent les habitants de la Chine (le Québec, comme d’habitude, étant « fièrement » le chef de file de ce projet) ;

— Et finalement, nous nous dirigeons en plus, nous, le Canada, vers un avenir ouvertement transhumaniste, où les humains seront intégrés à l’intelligence artificielle et où ils seront éventuellement fabriqués en série dans des utérus industriels (que les sceptiques  prennent simplement connaissance de ce site du gouvernement du Canada et qu’ils nous foutent la sainte paix une bonne fois pour toutes avec leurs putains d’arcs-en-ciel de Bizounours).

Si le sort de notre nation n’en tenait qu’à nous, pauvre petit peuple québécois de loosers, je ne donnerais pas cher de notre peau. Mais heureusement que d’autres citoyens et que d’autres pays sont plus braves et plus dynamiques que nous dans le combat, et que nous pouvons (peut-être) compter sur eux pour tenter de nous extirper de notre propre merde :

— Des résistants de chez nous, par exemple, qui sont concrètement dans l’action et qui n’hésitent pas à prendre personnellement des coups pour faire avancer les choses. Je pense particulièrement ici à François Amalega, qui est sans doute celui qui est le plus physiquement engagé.

— Les Français, disons aussi, qui sortent directement dans la rue et qui manifestent leurs désaccords et leurs indignations en le faisant concrètement, et pas juste une fois par mois quand il fait beau et pas trop froid. Et pas seulement qu’en riant et en dansant dans les rues non plus.

— Les Américains, également, qui sont passablement plus énergiques que nous dans la dénonciation et dans les moyens pour contrer le wokisme dans leurs écoles et dans leurs institutions.

— Et surtout les (très très rares) chefs d’État qui combattent ces malades mentaux qui veulent asservir la Terre, dont les deux plus importants : Trump et Poutine, pour ne pas les nommer. Deux hommes qui luttent pour nous, mais que nous conspuons pourtant comme si chacun d’entre eux était Satan incarné. C’est le monde à l’envers, effectivement. Mais il ne faut pas s’attendre à un autre comportement que celui-là de la part de pauvres moutons sans aucun tonus et brainwashés par la propagande.

Bon, voilà, j’arrête ici avant de resombrer définitivement dans les abysses de la déprime…   Cela dit, pourquoi continuons-nous à nous battre contre ces monstres si c’est pour terminer pucés et destinés à marcher socialement comme des robots de toute façon, quoi que nous disions, et quoi que nous fassions ?   Personnellement, peut-être parce que j’ai une conscience. Ou parce que je crois à une justice immanente, et que j’espère que celle-ci me sera rendue une fois que je serai morte – ou avant, possiblement, avec un peu de chance.

On va dire ça comme ça pour tout de suite.

En attendant ma prochaine chronique qui sera plus optimiste, promis, que l’on me pardonne cet excès de défaitisme. Ça n’aide pas la cause, je sais. Mais je suis comme tout le monde : il m’arrive d’avoir un petit coup de mou dans les talons de temps à autre.

Mais comme un peu tout le monde également : je remonte sans cesse la pente. Ce sera de nouveau le cas cette fois, car il le faut bien. La première stratégie de subversion du KGB (qui est mis en application depuis trois ans dans les pays occidentaux par nos psychopathes de mondialistes) étant la démoralisation (2), il est impératif de garder la tête froide et de se montrer courageux face à notre invisible ennemi.

De toute façon, au fond de moi, même si j’ignore encore quand et comment nous nous en sortirons, je demeure toujours convaincue qu’on les aura d’une façon ou d’une autre, ces salopards. On les a eus avec la plandémie, avec le masque, avec l’injection et avec le pass nazitaire. Ce sera de nouveau le cas avec tout le reste. Surtout avec cette folie de wokisme qui est une bulle sociale parfaitement artificielle qui pétera sûrement d’elle-même avec le temps tellement elle est absurde et démesurée.

Et si les endormis pouvaient enfin se réveiller, ça irait même peut-être plus vite…

(1) Référence à Jérémie dans le vieux dessin animé « Lippy le Lion ». Jérémie était une hyène couarde et d’un naturel pessimiste, et qui passait le plus clair de son temps à se plaindre.

(2) Doctrine très bien expliquée par Alexis-Cossette-Trudel dans son émission du 9 avril 2023, intitulée Choc et stupeur : la subversion.