Nous sommes tous des moutons

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Les politiciens et les techniques de manipulation de masse

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Pour être tranquilles durant leurs mandats tout en conservant leurs chances d’être éventuellement réélus, nos élites politiques utilisent une série de techniques pour manipuler et endormir le bon peuple. Techniques éprouvées au cours de centaines d’années de pratique et qui ne se démentent pas encore aujourd’hui puisque les moutons-électeurs se jettent toujours et inlassablement têtes baissées dans tous les pièges. 

 

par Ivanhoé

mis en ligne le 31 juillet 2019

 

Les politiciens, c’est bien connu, sont des carriéristes qui n’ont que deux objectifs dans leur grandiose existence d’élite de la société :

 

1) parvenir au pouvoir ;

2) demeurer au pouvoir.

 

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Point barre.

 

Tout le reste de leur blabla – le concept de démocratie, le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple, servir la communauté, etc. – n’est justement que du blabla avec lequel ils doivent composer.

 

Pour arriver à leurs fins – parvenir au pouvoir et le conserver –, ils doivent surtout mettre l’emphase sur la sacro-sainte journée des élections. C’est même l’essentiel de leurs préoccupations. Et ils la trouvent bien emmerdante, celle-là. Mais ainsi va la vie actuelle.

 

Bien qu’ils en soient agacés, nos dirigeants se plient néanmoins de bonne grâce – en apparence – à cette corvée. Il serait d’ailleurs malvenu de leur part de se plaindre ouvertement étant donné que ce sont eux-mêmes qui ont inventé ce système afin de calmer la plèbe qui en avait marre, jadis, d’être gouverné par une aristocratie sans avoir son mot à dire sur ces nominations. Maintenant, avec la « démocratie », cette plèbe a au moins l’impression de participer au processus de nomination de son aristocratie. Mais pour que ce leurre tienne la route, cette même plèbe doit malheureusement être flattée dans le sens du poil

 

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Bref, la démocratie se concentre donc sur cette journée fatidique – celle des élections. La petite aristocratie qui remporte cette manche a ensuite la sainte paix pour un bout de temps.

 

M’enfin, la sainte paix… Faut s’entendre.

 

Pour être tranquilles et augmenter leurs chances de remporter les prochaines élections tout en continuant à exercer le pouvoir comme ils l’entendent, ces gens doivent quand même prendre quelques précautions élémentaires :

 

1) faire constamment attention à leur image (aux apparences) vis-à-vis l’électorat ;

2) duper l’électorat pendant qu’ils magouillent entre élites ;

3) maintenir à tout prix la paix sociale au sein de l’électorat pendant leur mandat ;

4) se préparer à la nouvelle élection.

 

Mais ce n’est pas un réel problème – habituellement. Pour entuber cet électorat, ils adoptent les techniques de manipulation de masse qui ont été peaufinées avec les décennies et qui ont fait largement leurs preuves jusqu’à aujourd’hui. Techniques qu’ils connaissent par cœur. Et d’ailleurs, même s’ils les oubliaient, une panoplie de conseillers se trouvent à leur côté pour les leur rappeler au besoin.

 

Lorsque vient le temps de parler des stratégies de manipulation des masses, il est de bon ton pour tout blogueur qui se respecte d’énumérer celles qu’un célèbre philosophe américain du nom de Noam Chomsky a déjà répertoriées (on les retrouve partout sur Internet). Et ma foi, j’avoue qu’elles sont en effet extrêmement pertinentes. Parmi celles qui sont listées ci-après, j’ai mis l’annotation « N. Chomsky » entre parenthèses pour indiquer lesquelles sont les siennes.

 

* * * * *

 

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PRÉALABLES

 

Connaitre et maitriser les techniques de manipulation de masse

(N. Chomsky : Connaitre les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes)

 

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Élémentaire, cher Watson…

 

Je n’élabore pas, car je viens tout juste d’en parler. Juste dire que certaines techniques sont vieilles comme le monde. Mais peu importe qu’elles datent de l’époque de Mathusalem ou qu’elles soient résolument modernes, elles sont toutes d’une redoutable efficacité.

 

Et il n’y a aucune crainte à y avoir : le bon petit peuple, de nature moutonne, s’y laisse prendre à tout coup. Trop facile.

 

1)  L’ART DE MAINTENIR LA PAIX SOCIALE

 

1a)  Rendre la vie des moutons la plus confortable possible (mais pas trop : juste assez)

 

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Il est fait ici référence au mot « pain » de la légendaire formulation du poète latin Juvénal : « Donnez-leur du pain et des jeux ».

 

Des moutons qui ont assez d’herbe à brouter dans leurs champs n’ont pas tendance à se rebeller contre leurs bergers, ni même à leur demander plus qu’ils n’ont déjà. Ils les remercient, au contraire. Et en général, ils condamnent même eux-mêmes les moutons qui osent se plaindre. Bref, un mouton satisfait de sa petite vie peinarde est du même coup satisfait de son maitre et fait tout pour ne pas lui déplaire.

 

Dans cette optique, à chaque campagne électorale, la stratégie des politiciens consiste à « promettre » d’améliorer encore davantage le confort de ses moutons-électeurs.

 

1b)  Divertir les moutons

(N. Chomsky : La stratégie de la diversion)

 

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Il est fait ici référence au mot « jeux » de la légendaire formulation du poète latin Juvénal : « Donnez-leur du pain et des jeux ».

 

Des moutons qui sont heureux parce qu’ils s’amusent entre eux n’ont pas tendance à se rebeller contre leurs bergers. Conséquemment, un gouvernement qui maitrise les techniques de manipulation de masse ne manque pas d’investir une certaine somme d’argent dans les infrastructures du divertissement – sports et loisirs – afin d’occuper son bon petit peuple ailleurs que dans les affaires publiques. En plus de détourner l’attention de la foule, distraire celle-ci permet également de canaliser son éventuelle énergie d’agitation et de violence vers des activités sans fâcheuses conséquences.

 

Les moyens concrets sont variés : faciliter l’accès direct aux sports par des subventions ; encourager les initiatives d’éducation populaire dans des formations accessibles à tous (et c’est important qu’il y en ait pour tous les goûts) ; laisser se multiplier anarchiquement la diffusion d’émissions de télé très légères (et complètement insipides si possible) ; créer de forts liens d’appartenance envers son école, son quartier, sa ville, sa province et son pays en organisant et en faisant la promotion de compétitions sportives de toutes les disciplines en réunissant les meilleurs moutons de chaque troupeau pour chacune d’entre elles.

 

2)  L’ART D’IMPOSER SON AUTORITÉ

 

2a)  Démontrer que l’élite gouvernante est la seule à posséder les compétences pour régler les problèmes complexes de l’État

(N. Chomsky : Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise / Encourager le public à se complaire dans la médiocrité)

 

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Facile à réaliser, encore une fois. Les dirigeants font tous partie de la fameuse « élite » de la société : ils ont fait l’université, et ce sont des gens d’affaires, des avocats, des journalistes, des économistes, etc. Et le bon petit peuple a tendance à magnifier de facto ce genre de personnes, et à les juger de facto compétents pour gérer toutes les activités publiques. De cette façon, si quelqu’un a été nommé dans un poste prestigieux – ministre, mettons –, le bon petit peuple considère automatiquement qu’il possède les compétences pour l’occuper.

 

Personnellement, il m’arrive de me poser quand même parfois quelques questions… En quoi, par exemple, un ingénieur en génie civil ou un pharmacien possède-t-ils les compétences pour gérer la politique ministérielle concernant des prestataires de l’aide sociale de sa province, par exemple ? Et en quoi un médecin possède-t-il celles de diriger un État ? Ou un avocat celles de diriger les politiques de l’immigration ? Ces bizarreries surviennent pourtant très fréquemment dans les méandres des pouvoirs gouvernementaux.

 

La raison est que le bon petit peuple est très facilement impressionné par les gens vêtus de vestons et de cravates, qui s’expriment bien et avec assurance, qui sont riches et qui passent à la télévision.

 

2b)  Utiliser un langage simpliste et populiste pour s’adresser aux moutons

(N. Chomsky : S’adresser au public comme à des enfants en bas âge)

 

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Cette stratégie est systématiquement utilisée lorsque les dirigeants s’abaissent à s’adresser directement au bon petit peuple. Par le biais de discours sur la place publique, notamment ; ou dans des lignes ouvertes à la radio ; ou encore lors de passages obligés à des émissions de variétés à la télé.

 

En s’adressant au bon petit peuple de façon infantilisante, celui-ci aura tendance à réagir de la même façon, c’est-à-dire sans aucun sens critique sérieux, et sans réflexions…

 

3)  L’ART DE PRENDRE DES DÉCISIONS IMPOPULAIRES SANS (TROP) TERNIR SA POPULARITÉ

 

3a)  Imposer ses décisions aux moutons de façon très progressive (être ratoureux, être malin)

(N. Chomsky : La stratégie du dégradé)

 

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Lorsque les gouvernants ont une très mauvaise décision à faire passer au bon petit peuple, ils utilisent quelquefois ce moyen qui est un pis-aller à l’action directe.

 

Exemple :

 

Un gouvernement veut imposer une augmentation de la taxe de vente de 5 %, mettons. Eh bien, au lieu de procéder tout de suite et de manière drastique – allez, hop ! –, il peut commencer par dire que l’augmentation s’échelonnera sur une période de 3 ans (c’est un exemple), et que la première augmentation ne sera que de 1 %. Ensuite, qu’elle augmentera à raison de 2 % par année pour les deux prochaines années.

 

Voilà une façon démocratique de faire avaler une pilule impopulaire. En agissant de cette façon :

 

- le bon petit peuple grogne beaucoup moins étant donné que la première augmentation – minime (1 %) – n’a que peu d’impact sur son portefeuille ;

- lorsque les augmentations subséquentes surviendront, le bon petit peuple aura eu le temps de s’y faire ;

- et puis, d’ici là, le gouvernement se sera arrangé pour aiguiller le bon petit peuple vers d’autres enjeux – plus futiles.

 

3b)  Prendre des décisions impopulaires en mentionnant aux moutons qu’elles prendront effet plus tard

(N. Chomsky : La stratégie du différé)

 

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Je ne m’attarderai pas sur celle-ci qui n’est qu’une variante de la précédente. Elle consiste simplement à reporter à plus tard le début d’une décision qui rendrait le gouvernement impopulaire sur-le-champ. Exemple : « Nous devons malheureusement augmenter la taxe de vente de 5 %, mais celle-ci n’entrera en vigueur que dans deux ans. »

 

L’on comprend que la grogne sera bien moindre de cette façon. Et comme pour la stratégie précédente, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts d’ici le temps de sa mise en œuvre, et les gouvernants se seront encore une fois arrangés pour aiguiller le bon petit peuple vers d’autres enjeux – plus futiles.

 

3c)  Préparer les moutons à apprendre une mauvaise nouvelle en la lançant tout d’abord sous forme de rumeur

 

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Utilisée très souvent, cette stratégie consiste à lancer une décision nécessairement impopulaire « dans le champ » par voie détournée, sans annonce officielle, et la plupart du temps par le biais des médias complaisants. Et laisser ensuite amplement le temps aux mêmes médias et au bon petit peuple d’en discourir. De cette façon, lorsque cette rumeur sera confirmée en bonne et due forme, tout le monde aura eu le temps de s’y faire – et de s’y résigner. Et la grogne sera beaucoup moins importante.

 

4)  L’ART DE RÉGLER EFFICACEMENT DES PROBLÈMES SOCIAUX

 

4a)  Laisser un problème prendre de l’ampleur et attendre que les moutons demandent eux-mêmes une solution énergique (une solution évidemment déjà toute préparée)

(N. Chomsky : Créer des problèmes puis offrir des solutions)

 

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Cela survient lorsque les gouvernants sont agacés par un problème social qui ne semble pas vouloir se résoudre par lui-même à court ou moyen terme. Genre la délinquance qui augmente dans certains quartiers, ou des manifestions qui s’étirent en longueur – ce ne sont là que deux exemples typiques. Étant donné qu’il est toujours mal vu (pas bon pour l’image) que les forces de l’ordre interviennent énergiquement (avec violence) pour rétablir la paix, la tactique gouvernementale dans ce cas consiste à laisser s’aggraver la situation et attendre que la population en ait marre et qu’elle demande elle-même cette intervention énergique.

 

Cela peut d’ailleurs aller un peu plus loin que cela. À cet effet, des complotistes paranoïaques ont déjà prétendu que les gouvernements eux-mêmes (en secret, bien sûr) prennent une part active dans la dégradation de certains événements : en envoyant des policiers déguisés en émeutiers fracasser eux-mêmes des fenêtres de commerces, par exemple, lors de manifestations, ou brûler des véhicules, ou échauffer de vrais émeutiers. Et tout cela afin de dynamiser le processus de violence. Mais il ne s’agit là, évidemment que de légendes urbaines, bien sûr.

 

4b)  Diviser les moutons pour régner

 

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Tout le monde a entendu parler de celle-là. Elle est de Machiavel qui l’a suggéré dans son livre Le Prince, au XVIe siècle. Elle ne date donc pas d’hier, mais elle est toujours d’actualité – et plus que jamais.

 

Et ici, les dirigeants n’ont jamais grand-chose à faire pour la mettre en branle. Car pour à peu près n’importe quelle situation à caractère polémique, il existe obligatoirement à la base au moins deux factions opposées qui ont des manières bien à elles de les considérer et de les régler. L’attitude des gouvernements consiste simplement à les laisser se disputer. Et même à exacerber les frictions au besoin.

 

Ainsi, pendant que les antagonistes se querellent en bas, les aristocrates sont tranquilles et ont les coudées franches pour s’occuper de leurs propres intérêts en haut.

 

Beaucoup de mouvements sociaux qui auraient pu devenir très menaçants pour les puissants sont d’ailleurs morts d’épuisement à cause de ces batailles internes entre les membres de ces insurrections. Pour le plus grand bonheur des monarques qui les observaient en riant, de loin.

 

Très élémentaire, celle-là aussi, oui.

 

4c)  Rendre les moutons eux-mêmes coupables des situations problématiques

(N. Chomsky : Remplacer la révolte par la culpabilité)

 

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Ça aussi, ça marche très bien. Lorsque les gens se sentent responsables d’une situation problématique, ils ne pensent pas une seule seconde à se révolter.

 

Prenons un exemple concret…

 

Le système éducatif du Québec est un échec quasi total : le taux de décrochage est endémique, et le taux d’analphabétisme est une honte dans une province moderne comme la nôtre. Et le problème dure depuis des décennies. Pourtant, au lieu d’assumer leurs responsabilités et de réformer le système – ce qui impliquerait d’avouer leurs torts et de se débarrasser de sinécures au sein de la haute fonction publique –, les dirigeants ne trouve rien de mieux à faire pour améliorer les choses que d’accuser les parents de ne pas s’occuper suffisamment de leurs enfants. J’ai même déjà entendu « l’incompétence des professeurs » comme cause à cette scandaleuse situation.

 

Honteux, oui. Mort aux parents et aux profs !

 

4d)  Exacerber le côté émotionnel des moutons

(N. Chomsky : Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion)

 

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A-t-on besoin de développer ici cette stratégie ? Personnellement, je crois que le meilleur exemple d’une utilisation réussie au-delà de toutes limites de cette méthode est de se rappeler ce qui s’est passé après les attentats de septembre 2001.

 

Suite à cet événement, les dirigeants de presque tous les pays occidentaux du monde ont pu instaurer en toute impunité des mesures sans aucun précédent sur la surveillance systématique de la population et avec l’assentiment même des surveillés. Fallait le faire ! Et comment cela s’est-il produit ? En distillant le poison de la peur du terrorisme au cœur du bon petit peuple.

 

5)  L’ART DE SE SORTIR DE SITUATIONS EMBARRASSANTES

 

5a)  Mentir aux moutons

 

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Je rajouterais : mentir effrontément, sans aucun remords de conscience, et avec un « front de bœuf » (avec aplomb).

 

Mentir aux médias et au bon petit peuple est la réaction courante, banale et automatique lorsque les dirigeants sont soudainement aux prises avec une situation embarrassante (avec un scandale, notamment). Le protocole consiste alors à démentir immédiatement ces allégations en inventant une histoire plausible, et en la répétant inlassablement jusqu’à ce que les médias se lassent eux-mêmes et qu’ils passent à autre chose – et le bon petit peuple itou

 

5b)  S’excuser auprès des moutons

 

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C’est la nouvelle mode, ces temps-ci – du moins au Canada. Cette tactique provient, je crois, de la mouvance des harceleurs et des violeurs qui se sont mis à s’excuser en masse en avouant qu’ils avaient fait montre de comportements inappropriés. Comme cette méthode semblait donner de bons résultats, les politiciens ont commencé à l’adopter – Justin Trudeau (ci-dessus) en étant sûrement l’utilisateur le plus fervent.

 

Et le bon petit peuple (ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le « bon » petit peuple, justement), le bon petit peuple est toujours prêt à tout pardonner à une personne repentante. Surtout lorsque les excuses paraissent sincères – comme les politiciens savent si bien le faire.

 

* * * * *

 

Cette liste pourrait se prolonger encore bien davantage, mais j’arrête ici, d’accord ?

 

Je crois que le moral du bon petit peuple est déjà suffisamment affecté.

 

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Ci-dessous, une vidéo présentant très sommairement et très rapidement Edward Bernays, l’homme qui est considéré comme le père de la manipulation des masses et de la propagande.

 

 

 

 



31/07/2019
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