Nous sommes tous des moutons

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Plusieurs réveillés se sont récemment réjouis lorsqu’un journaliste populaire a semblé faire une sorte de mea culpa par rapport à son odieux comportement à l’égard des résistants durant le canular de la covid. Mais qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’est pas du tout excusé, et il ne le fera jamais. Ni lui ni aucun de ses confrères collabos. Et les raisons – qui tombent sous le sens – sont multiples.

Un billet spécial d Greta Thunder, jeune blogueuse polémiste invitée

Mis en ligne le 8 juillet 2023

Le journaleux – le « chroniqueux », plutôt – dont il est fait référence dans le paragraphe d’intro est notre bien-aimé Richard Martineau national, alias l’un des plus ignobles et grotesques pitbulls de l’empire Québécor. Et son soi-disant « mea culpa » se serait apparemment accompli le 29 mai dernier dans une station de radio appelée « qub radio », lors d’une entrevue filmée qu’il accordait à un animateur du nom d’Alexandre Moranville. La vidéo en question est ici.

À la suite de cette émission, les réseaux sociaux ont été inondés de messages qui s’enthousiasmaient et qui criaient victoire à l’effet que ce collabo de la première heure avait fait amende honorable auprès des « complotistes » qu’il avait conspués, insultés, injuriés et voués à toutes les affres de l’enfer pendant presque trois ans sans discontinuer. Quelques-uns prétendaient même que les médias en entier étaient sur le point de s’y mettre eux aussi en emboitant le pas de ce « ténor de l’opinion-juste-et-vraie ».

— Enfin ! s’exclamait-on de toutes parts. Les médias commencent à se repentir et à nous donner raison !

Heu…

Calmons-nous le pompon pis ça presse.

*  *  *

Tout d’abord, il faut réellement prendre ses rêves pour des réalités en interprétant cette entrevue de notre Ricky adoré comme une sorte d’amende honorable et pour y avoir vu des « excuses ». À ceux qui ne l’ont pas écoutée ou qui l’ont fait de manière distraite, je leur conseille de la (re)passer lentement en revue de A jusqu’à Z et d’y chercher quoi que ce soit qui se rapproche le moindrement à du repentir.

Il n’y en a aucun.

De quoi est-il alors question ?

D’entrée de jeu, notre beau et grand et fort Dick Martineau mentionne qu’il est en train de lire un livre percutant (c’est le terme qu’il utilise) : They knew – How a culture of conspiracy keeps America complacent, d’une journaliste américaine du nom de Sarah Kendzior (il la prénomme lui-même Sandra, mais son prénom est bel et bien Sarah – un peu de rigueur, quand même, Richard, d’accord ?).   Dans son essai, l’auteure appelle apparemment la population à cesser de mépriser les « complotistes » parce que les autorités cachent énormément de secrets et que beaucoup de complots dénoncés par ces lanceurs d’alerte ont finalement été confirmés en dépit du fait qu’ils paraissaient ridicules au départ.

Et rien qu’à écouter notre majesté Richard 1^er en parler, on voit bien que cette lecture l’a fortement impressionné.

L’entrevue du jeune Moranville avec son illustre invité tourne surtout autour des propos de cette Mme Kendzior, que les deux appuient en citant quelques exemples célèbres de complots qui ont été attestés avec le temps (dont MK-Ultra, notamment). Et notre Martineau national termine son petit laïus en disant textuellement ceci : « J’ai été très dur sur les complotistes, les coucous, pis tout ça. C’est vrai qu’il y en a qui sont coucous, pis c’est vrai qu’il y en a qui ont perdu la carte. Mais en même temps, on peut comprendre pourquoi les gens se réfugient là-dedans. »

En gros, c’est à peu près ça. En passant, cette dernière phrase laisse sous-entendre que les « complotistes » en question ont peur de quelque chose et que ce serait pour cette raison qu’ils se réfugieraient dans un monde de complots. Désolé, mon beau Marti, mais nous n’avons peur de rien, justement ; au contraire de votre bande de moutons, par exemple, qui avez eu peur d’une grippe et qui avez trouvé du réconfort en vous blottissant  dans les bras de votre gros papa Legault.

Cela dit, a-t-il admis s’être trompé sur toute la ligne concernant le canular de la covid ? Non.

A-t-il reconnu avoir été beaucoup trop loin dans la violence verbale envers une grande partie de la population ? Et d’avoir dépassé mille fois les bornes de l’éthique de son métier ? Non. (Même s’il a avoué du bout des lèvres avoir été « très dur » envers ceux qui ne pensaient pas comme lui, cela n’équivaut en rien à tout le vomi verbal qu’il a dégueulé sur nous, semaine après semaine, pendant trois ans.)

A-t-il reconnu avoir été l’un de ceux qui ont attisé le climat de haine qui a prévalu pendant ces trois dernières années au Québec (et dont les plaies dans les familles et dans les anciennes amitiés ne guériront sans doute jamais) ? Non.

A-t-il admis s’être complètement fourvoyé à propos des vaccins et des épouvantables effets secondaires de cette nouvelle thérapie expérimentale ? Non.

A-t-il reconnu avoir activement contribué à la mise sur pied d’un régime nazi au Québec ? Non.

A-t-il semblé prendre conscience de tout le mal qu’il a causé au sein de la société québécoise du fait de sa notoriété médiatique ? Non.

A-t-il mentionné qu’il regrettait ce qu’il avait fait en général ? Non.

S’est-il simplement excusé auprès de tous ceux sur qui il avait déversé son fiel pendant tout ce temps ? Non.

RIEN de tout cela.

Et il ne le fera jamais. Pas plus que tous les Lagacé-Dumont-Bombardier-Pettersen-Legault-et-consorts qui ont craché, pissé et déféqué sur ceux qu’ils appelaient de façon méprisante les coucous, les édentés, les covidiots, les touristatas et toutes les autres épithètes qu’un ado de niveau moyen de base peut inventer pour faire rire ses copains.

Album photo non exhaustif d’une belle brochette de collabos que nous n’oublierons jamais

Au moment d’écrire ces lignes, j’apprends le décès de Denise Bombardier : 

que Dieu aie quand même son âme…

Tant qu’ils seront sur le payroll de leurs merdias, jamais vous n’entendrez un seul mot d’excuse franc et sincère sortir de leur bouche. L’espérer, c’est mettre sa foi dans en la venue du vrai Père Noël dans son salon le 24 décembre au soir.

*  *  *

Les raisons pour lesquelles les merdias traditionnels ne feront jamais d’excuses publiques pour tout le mal qu’ils ont fait durant le canular de la covid (et qu’ils continuent de faire à propos de bien d’autres sujets d’actualité) sont multiples. Je passe ici en revue les trois plus importantes…

Ils ont été trop loin

Ils ont tout d’abord été trop loin dans les injures envers ceux qui avaient une opinion différente du discours dominant, ainsi que dans les démolitions de réputation qu’ils ont systématiquement opérées du moment qu’un personnage public critiquait le narratif officiel.

Ils ont ensuite été beaucoup trop loin dans les fausses nouvelles et sans sources à l’appui qu’ils ont annoncées à grand renfort de propagande sur leurs écrans ou dans leurs colonnes. L’on remplirait des bouquins entiers en faisant l’inventaire de leurs fausses déclarations, de leurs mensonges et de leurs falsifications de chiffres.

Dans ces conditions, s’excuser reviendrait à confesser l’une ou l’autre des deux situations suivantes :

1) soit ils ont constamment menti dans le but de tromper sciemment la population ; ce qui ferait d’eux, de facto, des fabricants de fake news à la solde des gouvernements ;

2) soit ils ont déblatéré n’importe quoi, mais en étant de bonne foi ; ce qui ferait d’eux, cette fois, et de facto également, de parfaits incompétents qui n’ont plus leur place dans le monde de l’information.

L’on conviendra qu’admettre l’une ou l’autre de ces deux scénarios est impossible à envisager.

Ils sont responsables de milliers de morts et de dégâts irréversibles

Ce canular de covid est en effet responsable de milliers de morts.

Dans les CHSLD, tout d’abord, lors des deux premiers mois de cette « crise ». L’on se souvient de la panique générale enclenchée par le dictateur Legault et amplifiée à outrance par les merdias qui a fait en sorte que le personnel infirmier – terrorisé à l’idée de mourir – avait déserté les CHSLD et laissé les malades sans aucun soin dans leurs chambres. Un sordide épisode de notre histoire dont ils sont directement les instigateurs.

Et c’est sans compter les nombreux suicides qui ont eu lieu pendant cette période à cause, entre autres, des faillites d’entreprises engendrées par les mesures gouvernementales débiles qui ont été prises et par le climat de psychose collective entretenue – toujours – par les merdias de masse.

Et puis, il y a eu tous les morts – et les handicapés à vie – occasionnés par l’injection expérimentale dont ils se sont faits les plus virulents promoteurs.

S’excuser reviendrait à admettre leurs torts dans cette hécatombe, et cela pourrait même ouvrir la porte à des mises en accusation formelles pour « crimes contre l’Humanité ». Imaginez les Martineau-Lagacé assis dans le box des accusés pour incitation à la haine sociale et même pour homicides… un fantasme qui ne se réalisera malheureusement jamais à moins d’une intervention divine…

Ils mangent toujours aujourd’hui dans la main des gouvernements

Les merdias sont depuis quelques années, et littéralement, sous le respirateur artificiel. Tant et tellement que, pour survivre, ils ont dû être subventionnés à tour de bras par les deux paliers de gouvernement pour demeurer à flot. Le canular de la covid a toutefois été un véritable bienfait pour eux grâce aux rentrées d’argent substantielles et régulières engendrées par les pubs de peur des gens aux pouvoirs. Mais la fin de cette grotesque farce de covid a également mis fin à cette sordide publicité.

Conséquemment, les merdias sont revenus à leur état d’antan, c’est-à-dire à celui de moribonds. Et même beaucoup plus moribonds qu’avant du fait qu’ils ont entretemps perdu une large part de leur clientèle de jadis étant donné tous les mensonges et toutes les exactions auxquelles ils se sont adonnés pendant les trois dernières années. L’aide gouvernementale leur est de ce fait d’autant plus cruciale que, sans elle, ils tomberaient raides morts d’apoplexie du jour au lendemain. Ils ont donc intérêt à continuer à faire profil bas et à baiser les pieds de ceux – les corrompus au pouvoir – qui les nourrissent et qui les tiennent encore en vie.

Dans ces conditions, croyez-vous réellement qu’ils vont s’excuser auprès de la population ? Se plier à cette démarche serait d’admettre qu’ils ont eu tort sur tout : sur la non-dangerosité de la covid, sur la pertinence de toutes les mesures arbitraires que nous avons subies, sur les énormes risques du venin expérimental… Ce qui les mettrait certes, eux, dans l’eau chaude, mais ce qui – surtout – mettrait le gouvernement – leurs pourvoyeurs financiers – dans l’embarras le plus total.

Un scénario tout à fait impensable encore une fois.

* * *

Quelques jours après cette émission du jeune Moranville et de Richard Martineau, j’ai également écouté les web radios de Cosmos et d’Alexis qui remerciaient le salopard de son intervention publique. Et tous les deux lui pardonnaient son vomi verbal des trois dernières années. Cosmos en mentionnant qu’il le faisait en tant que chrétien (étant donné que l’une des plus grandes vertus des chrétiens est le pardon) ; et Alexis, lui, en expliquant qu’il ne fallait pas taper sur la tête de l’ennemi qui faisait amende honorable de crainte d’effaroucher tous les autres.

Je suis d’accord avec eux en principe. Je les approuverais en effet à cent pour cent si nous étions en face d’un réel repentir ou si nous avions entendu de vraies excuses de la part du collabo. Or, comme nous venons de le voir, il n’en était rien du tout. Et il ne le fera JAMAIS.

M’enfin, je dis « jamais »…

Il n’y aurait qu’une seule façon pour un journaliste à l’emploi des merdias mainstream de faire des excuses publiques. (Ben quoi ? Il y en a sûrement parmi eux qui n’ont pas la conscience tranquille et qui sont honteux de continuer à vivre dans cet univers de mensonges et de duplicité.) Il faudrait qu’il démissionne et qu’il devienne journaliste indépendant. Si cela était, alors là, oui, peut-être entendrions-nous une sorte d’authentique mea culpa de sa part.

Mais ce n’est pas demain la veille que nous serons témoins d’un tel phénomène. Les journalistes sont comme tous les autres travailleurs du monde entier : ils sont les employés d’une entreprise ; ils ont un salaire qui est régulièrement déposé dans leurs comptes en banque ; ils ont une famille, une maison, une piscine, une auto, et toutes sortes de biens matériels. Autrement dit, ils ont une hypothèque et un paquet de factures à payer tous les mois. On ne laisse pas aussi facilement son gagne-pain « par principe » pour se lancer ensuite dans une carrière incertaine via les réseaux sociaux. Cela pourrait arriver (cela s’est déjà vu, mais pas ici), mais cela est extrêmement improbable.

Ceci dit, tant que nos journaleux de la petite semaine demeureront à l’emploi de leurs merdias traditionnels, aucun d’entre eux ne s’excusera publiquement. Et quand bien même il y en aurait un qui désirerait le faire, il serait illico remis à sa place par son boss qui lui dirait à peu près ceci : « Toé, tu farmes ta gueule ou tu crisses ton camp, c’tu clair ? »

Cela ne m’étonnerait d’ailleurs pas que notre beau Ricky Martineau national se soit fait ramener à l’ordre de sa petite incartade par PKP en personne au sortir de cette émission chez qub radio.