David contre Goliath pour la défense du royaume de la Fraudémie
Dans cette étrange contrée de la Fraudémie, où les habitants ne se touchent plus et marchent le dos courbé et le visage masqué, une bataille fait rage dans l’ombre de cette population asservie : les Forces des Ténèbres tentent d’en finir avec un petit groupe de casse-couilles qui s’entêtent envers et contre tous de leur résister.
par Ivanhoé
mis en ligne le 16 août 2020
Une allégorie de circonstance
La plupart des gens qui ne font partie d’aucune religion chrétienne connaissent néanmoins ces deux personnages bibliques légendaires : David et Goliath.
Bref résumé de l’histoire pour ceux qui l’ignorent ou qui l’auraient oubliée…
Goliath, roi des Philistins, était un (méchant) géant mesurant près trois mètres. Convaincu de la suprématie de sa force physique, il avait défié n’importe quel soldat de l’armée ennemie à se battre contre lui dans un tournoi de combat extrême. Un jeune freluquet du nom de David, berger de son métier, s’était alors bravement avancé vers lui afin de l’affronter.
Goliath, mort de rire devant cet avorton, et certain de s’en débarrasser d’une petite pichenette, ne s’est pas méfié une miette. Et, du coup, il n’a pas vu venir le coup. Le coup en question étant un caillou que David venait de lui garrocher direct sur le coco à l’aide d’une simple fronde. Pris par surprise, le mastodonte est tombé raide paf sur son séant, tout étourdi. Profitant de cet état de faiblesse, David a sauté sur lui et lui a tranché la tête. Splash !
Fin de l’histoire. M’enfin, pas tout à fait. Il s’est passé plein d’autres événements tout aussi sanglants par la suite dans la Bible, mais pour mon propos, on peut s’arrêter là.
Ce récit a de tout temps servi de métaphore pour illustrer des situations dans lesquelles une toute petite personne sans ressources affronte des gens – des systèmes, des machines – des milliers de fois plus puissants qu’elle, dans une guerre à première vue impossible à gagner.
« C’est David contre Goliath », dit-on alors pour signifier que le combat qui s’amorce est perdu d’avance.
Un cas célèbre ici, au Québec, typique de cette allégorie, est la bataille en justice qu’a menée le dessinateur Claude Robinson contre la compagnie Cinar (aujourd’hui Cookie Jar Entertainment), un géant dans le monde des studios d’animation, dans un procès pour violation des droits d’auteur qui a duré 18 ans. Ce modeste artiste sans moyens s’était en effet attaqué à cette multinationale sans scrupules et riche à millions pour que justice soit rendue à son égard. Ceux qui sont au courant se rappellent évidemment que l’on ne donnait pas cher de la peau de ce pauvre homme lorsqu’il a déposé sa mise en demeure devant le juge en 1995.
Parfaite illustration moderne de David contre Goliath
Mais ce n’est pas le seul cas, et tant s’en faut. L’histoire et le monde moderne sont remplis de ces exemples de luttes inégales opposant des êtres ordinaires, sans ressources, et à première vue chétifs et incapables de se défendre, contre des colosses aux ressources financières inépuisables.
D’autre part, l’on associe souvent symboliquement ces deux personnages aux « forces du bien » (le petit) contre les « forces du mal » (le géant). Ce qui rend habituellement les David sympathiques et lumineux, et les Goliath sombres et abominables. La littérature romanesque en offre une panoplie d’archétypes : le gamin Harry Potter contre Voldemort, le Seigneur des Ténèbres, par exemple, ou le petit Hobbit, Frodon Sacquet, contre Sauron, un autre Seigneur des Ténèbres, ou encore le minuscule village gaulois contre l’Empire romain de Jules César…
Le royaume de la Fraudémie n’est pas en reste avec ce genre de bataille. Il existe là aussi, un David (un Harry Potter, un Frodon, un village gaulois…) qui s’oppose à un Goliath (les Forces de l’Ombre) dans un duel pour le moment apparemment sans espoir pour le David en question.
Avant de les présenter, je décris tout d’abord rapidement le contexte qui a amené ces deux forces à s’affronter ainsi dans une telle lutte à finir…
Le contexte
sous forme de chronologie des événements
Début mars 2020.
Tout va pour le mieux au royaume de la Fraudémie. Les gens vaquent à leurs occupations quotidiennes, les enfants vont à l’école, et la vie économique va son petit train-train journalier. C’est la routine, quoi.
Mi-mars
Explosion nucléaire. Un professeur ayant une certaine renommée internationale dans le domaine des modèles pandémiques – dont la plupart s’étaient pourtant avérés tout faux – du nom de Neil Ferguson publie une étude annonçant la destruction de l’humanité à cause de la prolifération vertigineuse d’un coronavirus encore pratiquement inconnu de la moyenne des gens voilà à peine quelques jours.
Selon ses dires, le microbe en question est mille fois plus contagieux et destructeur que le virus Ebola, de triste mémoire. C’est le Fléau Dévastateur de Tous les Temps.
Ce Nostradamus du XXIe siècle termine son rapport en mentionnant que la seule façon de sauver la planète de son annihilation est de confiner immédiatement tous ses habitants pour une période indéterminée.
Panique générale, tant au niveau des gouvernements que des médias et – bien sûr – que des populations.
Certains gouvernements – surtout ceux de l’Europe et de l’Amérique –, perdent littéralement les pédales et pour la toute première fois dans l’histoire de l’humanité, confinent immédiatement la totalité de leurs populations, comme il était suggéré dans le rapport de Ferguson, en fermant leurs écoles et leurs commerces non essentiels, et en clouant leurs avions au sol.
Pratiquement au même instant, les chiffres de personnes infectées par ce virus extrêmement meurtrier commencent déjà à surgir dans tous les médias disponibles, fournissant ainsi la preuve irréfutable que Neil Ferguson avait frappé juste : SRAS-CoV-2 est vraisemblablement en train de tuer tous les habitants de la Terre en répandant la nouvelle peste bubonique : la covid-19.
Mi-avril
La poussière retombe…
Alors que les données permettent de se faire enfin une idée objective de la situation, l’on voit clairement (même depuis début avril) que ce virus est loin – encore une fois – d’être ce que Ferguson en avait annoncé. Il ne requiert en fait l’hospitalisation que d’un très faible pourcentage des personnes infectées. Et ensuite, il ne tue qu’un très faible pourcentage parmi celles-ci. En fait, il se comporte exactement comme la grosse moyenne des coronavirus habituels : les gens atteints y réagissent de diverses manières allant de rien du tout jusqu’à d’importants problèmes respiratoires, en passant par un simple rhume et une vilaine grippe. Et comme la grippe, justement, il est surtout mortellement dangereux pour les personnes âgées présentant d’autres pathologies.
Il existe en outre un médicament (appelé hydroxychloroquine) qui, reçu en prévention, bloque l’action du virus avant même qu’il ne puisse causer quoi que ce soit de dommageable dans l’organisme ; ou il se débarrasse rapidement de l’importun lorsque les malades le prennent au commencement des symptômes.
Le danger étant ainsi circonscrit, les autorités peuvent enfin déconfiner leurs citoyens afin de permettre à l’économie de se redresser. Elles peuvent en outre concentrer désormais leur énergie à protéger et à s’occuper de la population réellement à risques, c’est-à-dire celle des personnes âgées de 70 ans et plus qui sont déjà hospitalisées pour d’autres problèmes de santé, et celle des moins âgées présentant elles aussi le même genre de soucis médicaux.
Voilà, cette histoire est terminée. Cela a été une tempête dans un verre d'eau (comme avec toutes les catastrophes annoncées de Neil Ferguson). Il y a eu plus de peur que de mal, en somme. Et on tourne la page. Dossier réglé. La vie reprend son cours normal…
Heu… Pardon ? Oui ? Vous dites ?
On rewind ?
Mais pourquoi ?
Bon, d’accord, alors je reprends… Je disais donc…
Nonobstant le fait que l’on sait maintenant à quoi s’en tenir à propos de cette fausse alerte pandémique, et pour des raisons qui ne s’expliquent pas rationnellement, les médias continuent néanmoins de crier au génocide planétaire tandis que les autorités ne déconfinent pas leurs populations et que la plupart interdisent même à leurs médecins de prescrire de l’hydroxychloroquine à leurs patients (?!), contribuant ainsi à accroitre le nombre de morts parmi les gens plus fragiles, à laisser s’effondrer encore davantage les économies très affaiblies ainsi qu'à endetter les pays par des mesures d’urgence venant en aide aux personnes toujours sans travail et aux commerces toujours fermés.
Avant d’aller plus loin, prenez note que je raconte ça en n’y comprenant plus rien, mais je poursuis quand même ma narration, car c’est apparemment ce qui s’est réellement passé (et à partir d’ici, les décrets et les dates varient un peu d’un pays à l’autre, mais leurs contenus demeurent sensiblement les mêmes)…
Mi-juin
Le gouvernement – pas trop tôt ! – annonce enfin une sorte de déconfinement « graduel » et une reprise également graduelle des activités économiques. Ici, au Québec, cette permission est toutefois assortie de mesures de distanciation sociale ultra-méga-compliquées au cube et sans queue ni tête, car à en croire les spécialistes, les déplacements du virus sont apparemment soumis à la loi de la relativité d’Einstein.
Personne n’y comprend absolument rien, mais à peu près tout le monde s’y soumet quand même sans rouspéter, et en espérant de faire ce qu’il faudra quand il le faudra. Et en espérant aussi que le virus saura se montrer indulgent envers ceux qui dérogeront à l’une de ces règles abracadabrantes sans le faire exprès, et qu’il ne fera pas un plat pour quelques centimètres de plus ou de moins.
Début juillet
Alors que la courbe des hospitalisations et des décès de la maladie est mince comme une feuille de papier depuis plus d’un mois, prouvant ainsi que l’épidémie est cette fois réellement quelque chose du passé, et alors que l’été et la canicule s’installent, le directeur de la santé publique du Québec, monsieur Arruda qui, depuis le début de cette crise, s’égosillait à déconseiller le port du masque dans toutes ses apparitions officielles, en répétant à qui voulait l’entendre que ça ne donnait rien – et que c’était même dangereux –, fait tout à coup et brusquement volte-face, et le recommande maintenant sans expliquer sa position.
Après avoir consulté sa boule de cristal, il prophétise en outre la venue incontournable d’une 2e vague à l’automne. Et pour en rajouter une couche, il prédit en plus que cette vague sera beaucoup plus « meurtrière » que la 1ère.
Mi-juillet
Le port du masque devient obligatoire dans les transports en commun de Montréal puis, quelques jours plus tard, dans ceux du Québec en entier.
Fin-juillet
Le port du masque devient obligatoire dans tous les lieux publics fermés du Québec. Des amendes salées sont données aux contrevenants.
Dans la foulée, messieurs Arruda et Legault avertissent que le port du masque est dorénavant la nouvelle norme sociale (qu’il est là pour rester très longtemps). Et ils demandent aux gens de ne pas essayer de comprendre la logique de tout ce cirque, comme d’habitude, et de leur faire confiance, car toutes ces mesures, quoi qu’on en pense, reposent bel et bien sur de la science. Science que la populace est évidemment trop nulle pour y saisir quoi que ce soit.
Mi-août
Au moment où j’écris ces lignes, les hôpitaux sont vides depuis longtemps et plus aucun décès n’est annoncé depuis Mathusalem, mais le gouvernement envisage néanmoins d’imposer le port du masque à l’extérieur (!). Et il discute également de rendre obligatoire l’application téléphonique du traçage de la population.
Et comme il n’y a plus maintenant aucune limite dans l’illogisme bureaucratique, les élèves de 5e et 6e année ainsi que les étudiants du secondaire – et alors que le virus ne s’en est jamais pris à aucun d’entre eux même dans le plus fort de l’épidémie – devront porter un masque en dehors des salles de classe ! Et des flèches sur le sol leur indiqueront dans quel sens ils devront se déplacer… Des discussions sont même en cours pour éventuellement inclure tous les enfants du primaire dans cette mesure.
Et le plus incompréhensible dans toute cette extravagante histoire, c’est que la grande majorité de la population continue encore et toujours à se conformer docilement à la totalité de ces règles absurdes au fur et à mesure qu’elles sont annoncées, et en les considérant comme tout à fait normales et justifiées.
Petite parenthèse en terminant cette section…
Je raconte tout ça comme si c’était factuel, mais personnellement, depuis début avril, j’ai l’impression de m’enfoncer de plus en plus profondément dans un rêve qui n’en finit plus de m’engloutir. Pourtant, chaque matin, je me réveille bel et bien dans cette réalité orwellienne en croisant des gens de tout âge qui marchent avec ces masques débiles non seulement dans les magasins, mais aussi à l’extérieur, et même en pleine nature (!), et alors que l’on ne les oblige pas (encore) à s’humilier de la sorte. Ma vision la plus traumatisante a été de voir un homme enfiler ce bout de tissu sur le visage de son enfant de 3-4 ans dans une auto !
Je suis de ce fait maintenant persuadé que si Horacio nous demandait demain de marcher à quatre pattes en alléguant que le virus plane à 1 mètre du sol, la plupart des gens le feraient également sans rouspéter.
Désolé pour l’apparence de mépris dans cette caricature, mais j’en suis rendu là tellement le comportement humain me dépasse.
Bref, le pays de la Fraudémie est en plein délire psychotique depuis 4 mois. Si ses habitants ne sont pas morts de la covid, ils sont néanmoins menacés maintenant de trépasser de folie.
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Le petit David
Dans ce pays de la Fraudémie, David, c’est tout d’abord une partie de ses citoyens qui – éberlués d’entendre jour après jour les élucubrations gouvernementales et stupéfiés par l’attitude ouvertement propagandiste des médias traditionnels – ont tenté de trouver le véritable sens de cette crise pseudo sanitaire et de l’expliquer de façon logique. Ils n’ont pas eu la tâche facile étant donné l’ambiance sursaturée d’émotions qui imprègne le monde depuis cinq longs mois maintenant. Et étant donné également toutes les fake news qui circulent à travers la Toile et surtout dans les médias de masse.
Ils ont pourtant fini par en dégager une explication rationnelle, mais celle-ci a le malheur d’être à l’opposé de celle, officielle, des dirigeants, diffusée à grand renfort de propagande de peur et de lavage de cerveau. Et à cause de cette opinion contraire à celle qui a cours majoritairement, ils sont victimes d’un mépris et d’une humiliation collective de la part de leurs propres concitoyens.
Leur nombre s’accroit par contre de jour en jour, mais il est sans cesse minimisé par les gouvernements et les médias de masse pour faire croire au reste de la population qu’il ne s’agit que d’une bande de marginaux excentriques qui délirent à bloc.
Exemple typique d’article sciemment biaisé
pour tenter de minimiser l’importance des David
et de ridiculiser leurs revendications
(les trucs de rédaction pour parvenir à ce but sont soulignés en rouge)
Et ici, la réalité filmée de l’événement dont fait mention l’article précédent
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Cela dit, les David du pays de la Fraudémie en sont arrivés aux conclusions suivantes pour expliquer ce qui se passe réellement ( et tous les détails de cette recherche ont déjà été fournis ici) :
— Le SRAS-CoV-2 est un coronavirus ordinaire, ni plus dangereux ni plus inoffensif que le reste des coronavirus de la même famille qui existent sur la planète.
— De ce fait, la pandémie génocidaire annoncée par Neil Ferguson dans l’Imperial College London ne s’est jamais produite. Ou du moins, elle a été comparable à n’importe quelle grippe saisonnière qui sévit chaque année depuis toujours.
— Les statistiques pour attester de cette catastrophe virtuelle ont été sciemment faussées (gonflées) dans à peu près tous les pays qui ont confiné leurs populations, incluant le Québec – qui ne s’en est jamais caché (voir vidéo ci-dessous). À preuve, toutes les autres maladies qui sévissaient les années précédentes et qui ont mystérieusement disparues cette année.
Monsieur Arruda expliquant candidement devant les caméras
comment les décès dus au coronavirus sont comptés
Et il est pratiquement certain à cent pour cent que cette mascarade de chiffres reprendra dès l’automne pour expliquer la 2e vague qui refera nécessairement son apparition afin de justifier les nouvelles mesures draconiennes qui s'en viennent – lire ce qui se passe actuellement à Melbourne, en Nouvelle-Zélande, en Allemagne et en Thaïlande (et là, en Thaïlande, ça donne vraiment froid dans le dos) pour avoir un avant-goût de la panique que l'on est en train de réinstaller et des mesures qui seront bientôt prises ici également.
— L’alerte pandémique mondiale a entre autres servi de prétexte aux dirigeants de tous les pays confinés pour gérer dorénavant leurs nations sous forme de dictatures déguisées. Quel politicien, en effet, n’a pas un jour rêvé de gouverner en faisant fi de tous les emmerdements démocratiques ? Les oppositions parlementaires muselées, les tribunaux pratiquement paralysés, les médias et les différents Ordre professionnels de la santé sous leur coupe, ils peuvent désormais et enfin faire ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, et de la manière qu’ils le veulent. Politiquement, c’est le jack pot.
Au Québec, lorsque la loi 61 sera votée à l’automne (probablement sous le bâillon, cette fois), une autre étape majeure sera franchie pour sceller ce processus de totalitarisme. Et le gouvernement aura la paix pour au moins deux ans – renouvelable au besoin.
— Cette pandémie qui n’existe pas – ou qui n’existe plus, si l’on préfère – n’est donc pas sanitaire. Elle est plutôt l’instrument d’un vaste enjeu politique et financier.
— Étant donné que ce virus n’est pas plus dangereux que n’importe quel autre microbe, et qu’il n’est d’ailleurs plus actif depuis la fin du printemps, et étant donné que les dirigeants accentuent malgré tout, et sans aucune raison logique, les mesures extravagantes pour s’en « protéger », il est clair que celles-ci sont plutôt mises en œuvre pour continuer à asservir la population dans le but de mener à bien l’agenda qu’ils ont en tête.
— Ce plan ultime, même si sa réalité ne fait plus aucun doute, est néanmoins encore inconnu avec précision à ce jour. Et tous les David de la planète y vont de leurs hypothèses pour l’expliquer. De là, l’étiquette de « complotistes » dont on les affuble pour les ridiculiser.
Mais de façon générale, ils voient le but final à atteindre par les responsables de cette crise comme quelque chose qui pourrait ressembler à ce qui se passe en Chine en ce moment.
— Mais comme cela se déroule en Chine, et comme nous sommes physiquement loin de ce pays, et comme nous sommes en « démocratie », les David qui entrevoient ce scénario se dessiner à l’horizon se font évidemment traiter de véritables paranoïaques et de fous furieux par leurs compatriotes.
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Plus concrètement, dans ce pays de Fraudémie, David, c’est finalement :
— Des journalistes, des libres-penseurs, des intellectuels et des leaders méprisés par les médias traditionnels.
Ces gens essaient de se faire entendre en utilisant le seul moyen encore à leur disposition : les réseaux sociaux. Mais ils ont de plus en plus de mal à s'y maintenir étant donné la censure dont ils sont victimes – sur YouTube et Twitter, notamment.
Le problème est tellement criant qu'ils tentent maintenant de s'organiser en se regroupant sur des plateformes indépendantes – et inattaquables.
— Des médecins, des scientifiques et des chercheurs qui n’ont d’autres tribunes, eux également, que les réseaux sociaux pour dénoncer ce qui est en train de se passer.
Réseaux sociaux desquels ils sont très rapidement censurés eux également.
Ou lorsqu’ils sont invités à prendre la parole sur les médias traditionnels, leurs compétences ou facultés mentales sont remises en question.
— Des blogeurs et des YouTubers sans trop d’influence. Et si la censure n’attaque pas beaucoup ces derniers (pour le moment), c’est en raison de l’influence passablement restreinte qu’ils ont au sein de la population – ils ne sont pas suffisamment menaçants, comme les premiers.
— Des gens ordinaires qui essaient eux aussi de s’exprimer, mais seulement via leurs petits réseaux Facebook ou en parlant – dans le vide – à leur entourage immédiat et en se faisant injurier ou simplement ignorer.
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Le gros Goliath
L’ennemi du David du royaume de la Fraudémie, le Goliath, est un monstre comprenant des millions de soldats à travers le monde – ceux-ci se retrouvant dans toutes les couches de la société – et disposant de ressources financières illimitées. C’est une Hydre à multiples têtes dont chacune d’entre elles repousse au fur et à mesure qu’elle est décapitée.
Au niveau financier international (là où se joue manifestement le jeu le plus sérieux de cette crise), ce sont :
— Les multimilliardaires – les banques centrales privées, surtout, responsables des économies d’une grande part des pays du monde, contrôlant les dettes faramineuses nationales (désormais impossible mathématiquement de rembourser), et tenant de ce fait les gouvernements sous leur joug en les obligeant à obéir au doigt et à l’œil à toutes leurs injonctions.
— Les pharaoniques entreprises multinationales — les complexes militaro-industriels et pharmaceutiques, entre autres – aux ramifications tentaculaires et infiltrées dans toutes les couches gouvernementales via les lobbies et la corruption à grande échelle de financement de partis politiques et de ministres influents.
Ces deux entités sont plus familièrement appelées « état profond » (deep state) ou encore le « marais » (the swamp), du fait qu’elles agissent dans l’ombre, comme les mafias – ce qu’elles sont dans les faits.
Au niveau politique national, ce sont :
— Les gouvernements en place, marionnettes des deux précédents, obligés d’obéir à ce deep state sous la contrainte ou – dans la majorité des cas – en leur ayant volontairement vendu leur âme pour se maintenir en place. Il s’agit plus précisément des pouvoirs exécutifs ayant réduit au silence – depuis mars – les deux autres pouvoirs officiels de la démocratie – le législatif et le judiciaire – afin de ne plus avoir à rendre de comptes à qui que ce soit, sauf à ceux qui les aident à conserver ce trône.
— Les médias de masse (télé, radio et journaux) grassement subventionnés par le pouvoir en place, et devenus officiellement – si ce n'était déjà fait – l’instrument certifié de la propagande de celui-ci.
— Les Ordres professionnels des différents secteurs de la santé (médecins et infirmiers) muselant leurs membres avec menaces sous-entendues de danger de radiation à la clé.
Et finalement, au niveau social, ce sont :
— Les citoyens ordinaires « fanatisés » (une minorité) croyant dur comme fer à ce qui est rapporté dans les médias (l’existence réelle et les dangers d’une pandémie, notamment, ces jours-ci), et faisant aveuglément confiance au gouvernement dans ses décisions qu’ils jugent toujours appropriées et dont l’idée de les remettre en question ne leur viendra jamais à l’esprit.
Ils coopèrent ainsi volontairement avec les autorités dans le missionnariat et la mise à exécution des décrets, donnent vertueusement l’exemple (en en faisant même plus que ce qui leur est demandé), culpabilisent les récalcitrants ou les dénoncent carrément, pourfendent et ridiculisent publiquement ceux qui ont une opinion contraire à eux, et applaudissent ouvertement la censure.
À noter que sous le régime nazi, c’étaient ceux qui collaboraient avec l’ennemi et qui balançaient leurs voisins.
— Les citoyens ordinaires silencieux (la majorité) qui font tout ce qu’on leur dit sans rouspéter et en restant peinards pour ne pas être remarqués, qui like ou transfèrent habituellement des vidéos de minous sur Facebook, mais jamais rien de compromettant, et ce, pour toutes sortes de raisons qui leur appartiennent.
En ce qui concerne la polémique de la covid, ils restent silencieux : parce qu’ils ne sont pas encore entièrement convaincus de l’arnaque pandémique ; ou parce qu’ils ont réellement peur du virus – et de mourir ; ou parce que cette polémique les emmerde royalement et les dérange dans leur confort ; ou parce qu’ils craignent d’être pointés du doigt et de perdre leurs amis ; ou parce qu’ils ne s’intéressent jamais à comprendre le monde en temps normal, de toute façon ; ou pour d’autres motifs qui m’échappent.
Mais peu importe ce qui motive leur inertie : de par celle-ci, ils sont irrémédiablement du côté de Goliath du fait qu’en ne contredisant jamais ce despote, ils entérinent ainsi tacitement toutes ses décisions et toutes ses mesures, lui laissant le champ libre pour avancer à sa guise.
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Perspectives imminentes
Malheureusement, l’histoire a tendance à oublier les petits David qui ont perdu leurs combats contre les géants – il y en a plusieurs – et à ne retenir que ceux qui les ont gagnés – tel Claude Robinson contre Cinar.
De ceux-là, les gens en font alors généralement des héros, et ils leur élèvent même des statues – mais après coup, beaucoup plus tard.
Seul l’avenir nous apprendra ce qu’il adviendra de ceux du royaume de la Fraudémie. Et ce futur ne se situe pas dans un horizon aussi lointain qu’a été celui de Robinson. Les événements se précipitent trop rapidement. L’automne prochain sera même décisif. Et l’automne prochain, eh bien, ça commence dans moins d’un mois. Et du coup, nous sommes en plein dedans, pour ainsi dire. Le gouvernement est revenu de vacances et il s’apprête à repasser activement – et brutalement – à l’offensive, avec ses guerriers – les médias – derrière lui, pour mettre de l’avant tout le reste de ses mesures, et d’en finir avec ces casse-pieds de complotistes dans la foulée.
L’un des moyens pour que David absorbe ce choc imminent sans être réduit en bouillie, c’est de rallier à lui la proportion des citoyens ordinaires toujours silencieux parce qu’ils ont peur de s’afficher publiquement et de s’attirer les foudres de leurs amis – danger qui est d’ailleurs et malheureusement bel et bien réel.
C’est évidemment à ces derniers de décider si le problème de se faire pointer du doigt pèse davantage dans la balance que tout ce qui s’enchainera nécessairement si Goliath gagne la partie : le port du masque à l’intérieur et à l’extérieur en tant que nouvelle norme sociale, l’application de traçage de la covid qui deviendra fonctionnelle, le port du masque pour tous les enfants, un couvre-feu (comme à Melbourne et en Nouvelle-Zélande), la quarantaine obligatoire avec défense de sortir de chez-soi pour tous ceux qui refusent de passer le test, le vaccin (expérimental) obligatoire, et beaucoup plus encore (revoir la réalité de la Chine dans la vidéo précédente).
Paranoïa ?
Se fermer les yeux, les oreilles et la bouche au lieu de se tenir debout et d’exprimer au moins ouvertement le fond de sa pensée est un choix comme un autre socialement parlant – même s’il est très discutable du point de vue de la dignité humaine, et pas très glorieux, disons-le.
Mais c’est néanmoins un choix extrêmement risqué par les temps qui courent. Non seulement pour nous, les adultes, mais également – et surtout – pour nos enfants et nos petits-enfants qui grandiront avec les conséquences potentiellement catastrophiques de notre inertie.
Et personnellement, j’espère de ne jamais les affronter, plus tard, ceux-là, lorsqu’ils nous demanderont ce que nous avons fait concrètement, nous, les adultes en qui ils remettaient leur confiance, lorsque c’était encore le temps d’intervenir pour empêcher tout ça et les protéger.
